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Le vrai domicile de l'homme n'est pas une maison mais la route,et la vie elle-même est un voyage à faire à pied. Bruce Chatwin

jeudi 20 décembre 2012

Australie Quorn -Quorn (Flinders Ranges) du 4 au 11.12.2012


                               Australie

Australie du Sud:Les Flinders Ranges

Quorn,le 4-5.12.2012
Etape:42 kms


                                              Nuit toujours aussi fraîche mais bien emmitouflés dans nos duvets et peinards,elle fut bonne. Nous retrouvons Igor,le temps du petit déjeuner avant que nos chemins ne se séparent à nouveau. Bonne route Igor tu fais partie de ces rencontres qui font du bien à l'âme et au coeur et qui sait jamais deux sans trois!!!!



                                         Je manque cruellement de courage ce matin pour enfourcher mon bucéphale,une journée envie de rien et tout m'emmerde. Les 10 premiers kilomètres retour sur une vraie nationale circulante,nous n'y sommes plus habitués n'ont rien de plaisant,la tête dans le guidon je suis totalement aveugle et au grand dam de Patrick qui apercevra,émeus et autres beaux emplumés,je ne vois strictement rien de ce qui m'entoure. En empruntant la petite route bifurquant au Nord Est les choses s'arrangent un peu vent plus de travers,moins de circulation. Vaste plaine désertique avant de s'attaquer aux contre forts des Flinders Ranges,chaîne montagneuse qui se découpe clairement à l'horizon fort belle,en ce jour,je la contemple cependant d'un fort mauvais oeil car synonyme de grimpettes à venir et effectivement même pas besoin d'attendre les lignes droites font partie du passé,la route se creuse en de rudes raidillons que j'avale péniblement,mes gambette renâclant devant l'effort auquel elles ne sont plus habituées. Les paysages sont changeants,collines aux douces formes arrondies habillées d'herbes jaunes et arbrisseaux bleu vert,grande paroi rocheuse et verticale avant de déboucher au sein d'une vaste plaine,cultures céréalières et élevage de moutons. Les 6 derniers kilomètres ne seront plus que du bonheur vague descente mais surtout vent dans les fesses,en roues libres plus un coup de pédale à donner jusqu'à la petite bourgade de Quorn où nous déboulons,ventre à terre. Nous y sommes attendus par Paul de warm showers,même pas besoin du coup de fil rituel,il m'interpelle du bord de la route lors de mon passage. 





                                               

                                                    Paul possède une petite agence de voyage,il organise tours et excursions dans les Flinders Ranges. L'homme est éminemment sympathique et nous reçoit fort chaleureusement,il nous installe notre maison dans le jardin,système ingénieux d'une tente qui se monte à l'arrière d'une remorque,un grand lit juché sur les hauteurs et plus d'espace qu'il nous faut pour ranger tout notre barda. Les Australiens ne manquent pas d'inventivité lorsqu'il s'agit de camping,exactement ce qu'il nous faut,voilà qui va nous changer heureusement des bancs publics.




                               En ce moment Mélissa,son amie de Coober Pedy et sa fille Anastasia sont en visite,les tourtereaux roucoulent,mais nous offrent un petit espace bien douillet au sein de leurs univers. Pour une fois,à part une petite lessive aucun souci d'intendance,ce sont de vraies vacances!!! En ce premier soir,Mélissa est ravie de nous bichonner et nous mitonne une délicieuse plâtrée de spaghettis bolognaises,tandis que pour le plus grand bonheur de Paul,nous amenons un cubi de notre pote Stanley,humeur  joyeuse et festive. En soirée Paul sort sa 2 ème amie du garage,une magnifique voiture Ford de 1881 et nous emmène pour un tour du pâté de maisons. 














                                                  Superbe nuit de sommeil,grâce matinée,même les hordes de cacatoès et perroquets qui mènent le bal au-dessus de ma tête n'arrivent pas à me tirer de mon néant morphéique(sans doute pas français,mais j'aime bien). Journée de parfaite paresse et oisiveté.



                                   Quorn,charmante petite bourgade de 1'000 âmes,située le long de la première ligne de chemin de fer créée en 1879 et qui à son époque s'appelait Pitchi Richi a gardé de on empreinte historique,superbes vieilles maisons,une atmosphère d'un autre siècle,l'endroit est vraiment plaisant. En soirée Paul sort son album photos. Souvenirs,souvenirs de son périple de 6 mois en vélo en Australie en 1995,la notion de temps n'existe plus il en parle avec passion,comme si c'était hier,que c'est beau ces instants de vie qui restent si vivaces dans le coeur de l'Homme. Mélissa nous régale ce soir d'un succulent gigot d'agneau accompagné de légumes,d'un dessert glacé qui ne porte pas de nom,mais tellement Bon!!!

































                                              Rassasiée,heureuse,je me couche réconciliée avec l'idée de reprendre la route demain. Il semblerait que ce jour de repos m'était plus que nécessaire.

Hawker,le 6.12.2012
Etape: 68 kms


                                                           

                                                Les vacances sont finies,il suffit d'un poussin qui me réveille avec mon café pour le savoir. Fraîcheur matinale,ciel d'azur,journée parfaite pour se remettre en selle. Aucune envie d'emprunter la route côtière nationale pour rejoindre Adélaïde,nous lui préférons les petites routes intérieures et rurales avec un détour par le parc nationale des Flinders Ranges dont nous avons gardé d'excellents souvenirs,à marcher sur les traces de notre passé la route s'allonge et fait des détours. Région plus habitée,quelques bourgades jalonnent notre parcours,nous en avons terminé avec ces longues étapes aux centaines de kilomètres interminables. Nous ne mettons aucune urgence dans nos préparatifs et il est déjà tard lorsque nous sommes prêts à décoller. Mélissa et Paul sortent de leurs lit,le temps de nous embrasser. Un énorme merci à vous deux,de nous avoir offert une petite place dans votre univers et donné pour un temps même bref,le sentiment d'avoir un port d'attache !!!!


                                                                       

                                         Un vent inexistant,une route tranquille,gentiment ondulante,louvoyant au sein de paysages bucoliques. Une étape durant laquelle,nous prenons tout notre temps et qui prend des airs de promenade dominicale. Collines déplumées aux douces formes arrondies,lits de rivières asséchés bordés de superbes eucalyptus,troupeaux de moutons qui courent affolés sur notre passage(toujours aussi cons les moutons),vestiges des temps anciens,vieilles maisons en ruine,quelques sites miniers(argent,charbon....),avant que la nature ne change de forme,petites montagnes, habillées de quelques arbres,relief plus acéré,purée de wallabies à l'odeur putride jalonnent notre fin de parcours.







                                  Hawker,charmant petit patelin doté de quelques belles vieilles maisons, épicerie,camping,station essence,une superbe aire de pique nique,bancs,tables,WC,BBQ,tankers d'eau,petit coin de paradis que nous nous empressons d'investir et qu'importe si nous n'avons pas le droit d'y dormir. Nature aride et assoiffée,nombreuses nappes phréatiques,mais pas d'eau potable pour l'Humain,chaque maison possède son tanker et la pluie devient la source principale d'hydratation pour la population. Difficile d'imaginer qu'une telle région puisse vraiment se développer,lorsque mère nature ne possède même pas les ressources minimales pour la survie de la race humaine.



                                                                         Rassasiée et le ventre bien tendu,n'aurais qu'une envie me glisser dans mes draps,mais mieux vaut tout de même attendre que l'obscurité gagne un peu de terrain. Fin de printemps,les journées se sont rallongées,il ne fait pas nuit avant 20 h 30,et oui c'est que nous,nous nous couchons comme des poules!!!!! Notre petit coin est la nuit éclairé comme un hall de gare,même pas la peine d'imaginer y dormir,avec la nuit qui tombe les moustiques débarquent. Installons nos couches à l'abri de la lumière et croisons les doigts pour la nuit ne soit pas trop pourrie.











Parachilna,le 7.12.2012
Etape:91 kms



                                              Nuit bien trop courte,mais acceptable,le réveil est dur. Ciel mitigé,les nuages ont pris possession de la voûte céleste. Notre route exempte de circulation est fort sympathique,gentiment ondulante,virevoltante avant qu'elle ne retrouve sa rectitude,paysages pastoraux,ovins et bovins y broutent paisiblement,d'un côté petite chaîne de collines aux formes arrondies couleur de bronze et de l'autre,la noire chaîne aux formes aiguisées des Flinders Ranges,de toute beauté,dommage que la luminosité soit vraiment moche. Quelques émeus qui détalent de leurs allure dégingandée,kangourous et wallabies bondissant,lits de rivières asséchés bordés de somptueux eucalyptus aux troncs colorés.



                                                                             Brachina Creek,l'endroit est superbe,nous y avions imaginé une aire de repos,mais que nenni,nous nous y arrêtons le temps d'un café. Le ciel joue à Jean qui rit,Jean qui pleure,il tombe quelques gouttes. Les 20 derniers kilomètres,vent dans le nez,n'ont plus rien d'une balade de sante et avec la fatigue qui s'en mêle,cela devient franchement ardu.


















                                                           Parachilna,un motel pub,une station essence,quelques maisons déglinguées et abandonnées,l'endroit revêt des air de désolation plutôt déprimants. Nous n'avons plus de tabac et les toxicos que nous sommes sont atterrés d'apprendre qu'il faut parcourir 17 kms de piste pour en trouver,bien trop fatigués,même pour l'imaginer,tant pis,nous nous en passerons. Nous nous installons sous un petit abri de taule,un peu à l'écart. Manque de nicotine,mouches,fourmis,il y a comme de l'électricité dans l'air,je marche sur des oeufs,les conditions sont loin d'être faciles,le prendre sur soi,un véritable exercice de style,notre zénitude est mise à rude épreuve.



                                                   Couches et moustiquaire sont installées,au moment de nous y glisser le ciel noircit,le vent se renforce,il pleut!!!! La patience est la reine des vertus,un bel arc-en-ciel signe la fin des hostilités et de toutes manières le monde peut bien s'écrouler,je m'en cague,je me couche!!!!!
















Blinman,le 8.12.2012
Etape: 33 kms (piste)


                          
                                                       La nuit fut excellente,un peu de pluie au rendez-vous de mon réveil. Le thermomètre a à nouveau grimpé,il fait très chaud. Dès les premiers coups de pédale,nous sommes dans le vif du sujet, piste en plus ou moins bon état,nous traversons la chaîne des Flinders Ranges,l'étape sera vraiment très rude,des raidillons casse pattes,je devrai à plusieurs reprises mettre pied à terre pour pousser mon bucéphale qui est extrêmement lourd,mes pieds glissent sur le sol pierreux. Mon poussin,chevalier toujours très servant est lui aussi tellement fatigué,qu'il ne peut m'aider. Par moments si dur que je pourrais m'assoir au bord de la piste et pleurer. Mais bon,je suis une Gruyérienne à la tête dure,je pense à mon amie Marie-Noëlle,je reste digne,je bougonne de toute évidence pas d'autre choix que celui de continuer,grand moment de solitude.



                                                                    Fort heureusement,les paysages sont grandioses de beauté,c'est déjà ça,ils auraient pu être moches. Piste toboggan qui virevolte au sein d'une gorge,belle formation rocheuse aux couleurs ocre,lit de rivière,le plus souvent asséchés,une ou deux fois,nous devrons patauger dans un peu d'eau pour les traverser,bordés de splendides red gums(eucalyptus rouges)aux imposants troncs colorés. Magnifique nature dans toute sa sauvagerie. Kangourous ou wallabies nous observant du haut de leurs rocher,émeus ahuris s'enfuyant ventre à terre, reptiles en forme de concombre préhistorique traversant la chaussée de leurs démarche empruntée à l'allure tortuesque,il y a aussi les centaines pour ne pas dire les milliers de mouches qui nous harcèlent sans relâche. A deux reprises des conducteurs bien intentionnés m'offriront de l'eau fraîche,cela me fait tellement de bien et me donne le courage de continuer.































                                              Lorsque je mets pied à terre à Blinman,Patrick m'y attend avec un café et sa mine fatiguée,je pourrais encore pleurer,mais de bonheur cette fois-ci,je suis morte. Une fois posée,je me dirai que le jeu en valait vraiment la chandelle, du vrai plaisir....... en différé!!!!




                                                Blinman, ancienne ville minière(cuivre)qui au temps de sa splendeur comptait quelques 1'000 habitants à l'heure actuelle;un café,un pub motel,une épicerie,quelques vieilles maisons encore habitées. L'endroit est fort beau,respire le calme et revêt le charme suranné d'une époque révolue.





                                               Après-midi des plus agréable à récupérer. En fin de journée,nous craquons et nous offrons un petit coup de rouge,que nous jugeons amplement mérité,avant de nous retirer un peu plus loin dans les collines vers nos appartements,petit abri en forme de kiosque,juste de quoi nous abriter avec nos bucéphales. Avec le vent violent, véritable tour de force que de préparer notre purée mousseline,façon Nanou(Je te rassure ma chérie,elles ne seront jamais aussi bonnes que les tiennes!!) Un vrai festin de roi accompagné de notre petit coup de jaja, que nous dégustons dans un lieu idyllique en observant les kangourous qui gambadent. Quelle belle fin de journée!!!!





















Wilpena Pound,le 9.12.2012
Etape: 65 kms



                                                        Le vent,ce vent violent que je chante sur tous les tons depuis que je suis en Australie est encore présent ce matin,glacial il m'oblige à sortir ma panoplie hivernale de chaperon rouge dans laquelle je grelotte,impressionnant les écarts de température. Encore une étape au cours de laquelle Eole nous rudoie et nous bouscule,il nous freine,nous pousse sur le côté en résumé il nous emmerde et je le maudis. La route non plus ne prend pas de gants,sinueuse,elle monte,descend,nombreuses et énormes patates jalonnent notre parcours,véritables rampes de lancement pour sauteurs à ski,je peine parfois à atteindre le somme et me retrouve à nouveau en train de pousser mon bucéphale,c'est pas une vie tout de même,Patrick un peu plus en pattes que moi m'aide dès qu'il le peut,QUEL HOMME!!!!!







                                                       Je m'accroche à la beauté grandiose des paysages pour ne pas sombrer dans le désespoir,la nature se mérite,mais me récompense. Collines herbeuses,criques et rivières,avec en toile de fond la chaîne des Flinders,les paysage se désertifient pour un temps,quelques fermes et élevage de moutons,avant de devenir plus alpins,forêts de conifères,en moins vert,ils me rappellent avec émotion mes belles montagnes,et là place au spectacle,émeus en folie,kangourous(il y en a de partout,chaque arbre abrite au moins un kangourou,voir une famille y faisant la sieste)ils bondissent sur notre passage,traversent la route à notre nez et à notre barbe,je me sens heureuse et en oublie ma peine.







                                                       Au loin,le superbe cirque montagneux de Wilpena Pound,site d'un ancien volcan,d'autant plus appréciable qu'une descente vertigineuse nous y emmène,en roues libres,je suis comme au cinoche et n'ai plus qu'à admirer le spectacle et il est grandiose. Un dernier raidillon,sinon ce ne serait pas drôle et Wilpena,nous voilà. Un imposant et magnifique centre d'information touristique,une épicerie station essence,un resort luxueux,du moins les prix et un camping. Quelques tables et bancs,de quoi nous poser confortablement,je suis morte,bras et jambes en compote. Réconfort d'un bon café en observant,kangourous,émeus,perroquets qui s'égayent autour de nous. La saison touristique est terminée,nous sommes quasiment seuls à profiter de ces lieux enchanteurs. En début de soirée,nous nous tapons l'incruste au camping pour une bonne douche chaude. Soupes de nouilles et coups de rouge pour clore cette journée qui fut bien rude mais fort belle. Nous installons nos couches sur une petite e et sous magnifique voûte céleste étoilée en écoutant le clap clap des kangourous bondissant. Elle est pas belle la vie ?????































Hawker,le 10.12.2012
Etape:58 kms





                                                            Mon corps malmené au cours de ces 2 dernières étape se rappelle à moi durant la nuit,réveillée à plusieurs reprises pour cause de douleurs intempestives. La tête dans le cul au réveil,quelques soucis habilement réparés par ma moitié avec mon dérailleur qui déraille,vent violent,frisquet dans le pif,voilà une journée qui démarre sur les chapeaux de roue. Je la regarde plutôt d'un mauvais oeil.



                                                   Route fortement ascendante au cours des 10 premiers kilomètres. Forêts de pins(je vais tellement vite que j'ai largement le temps d'en compter les arbres qui l'habitent),kangourous,émeus,volaille en folie. La route s'aplanit et bifurque,les choses s'arrangent,plate ou descendante,elle nous emmène à d'arides collines déplumées rouge ou orange,quelques fermes d'élevage ovin,beau spectacle pour les yeux. Belle étape plus facile que prévu.





















                                                   Hawker,de retour dans notre sympathique aire de pique nique,la boucle est bouclée. Le tour des Flinders Ranges,ne fut certes pas facile,mais la nature nous a bien récompensés par sa beauté. Retour sur les traces de mon passé qui n'a rien perdu de sa beauté même au présent.



                                                  Hawker,notre petite aire de pique nique est toujours aussi plaisante et confortable. Après-midi à se relaxer,soirée festive,riz au thon(notre consommation de thon va bientôt dépasser celle des «Vache qui rit»)accompagné d'un verre de rouge,il n'y a pas de raison il faut se la faire belle. Nos couches retrouvent leurs place à côté des WC sous un superbe firmament étoilé.






Quorn,le 11.12.2012
Etape: 68 kms



                                                       Nous pensions pouvoir l'éviter,mais pour rejoindre Adélaïde via la vallée de Clare,nous sommes obligés de retourner à la case départ Quorn. Etape déjà connue de notre part,mais vue sous une autre perspective elle n'a pas tout à fait la même physionomie,plus facile au retour,beaucoup plus descendante,elle sera agréable et presque reposante. Un charmant couple d'Adélaïde s'arrêtera pour nous offrir de l'eau fraîche et nous faire un brin de causette.


                           
                                                                                 Je retrouve avec plaisir la charmante bourgade de Quorn(1'290 habitants),un flic pour nous rappeler que le port du casque est obligatoire,mais cette fois-ci,notre ami Paul,parti en escapade touristique en compagnie de clients,n'est pas là pour nous accueillir,qu'à cela ne tienne,une aire de pique nique ombragée,vague de chaleur,quand je pense que chez-moi il y a de la neige,dois-je en rêver??? Petit coup d'oeil internet,déception,mes amis sont peu présents en ce moment,usure du temps,trop occupés à préparer les festivités de fin d'année à moins que je ne soie trop exigeante????



                                                         Nous sommes comme des mômes,nous sommes tombés sur une superbe promotion de yogourts,bien trop onéreux pour note bourse en règle générale,nous nous empiffrons copieusement et joyeusement,heureux de cette bonne aubaine,le bonheur est parfois fait de choses très simples. Pour notre nuit,nous nous installons un peu en retrait à côté du Rotary Club et du terrain de boules,sol un peu bosselé,mais nous y serons tranquilles.









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