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Le vrai domicile de l'homme n'est pas une maison mais la route,et la vie elle-même est un voyage à faire à pied. Bruce Chatwin

mercredi 6 février 2013

Australie Parnka-Port Macdonnell du 31.12.2012 au 7.01.2013



                                                  Australie
Parnka(Coorong N.P),le 31.12.2012
Etape: 29 kms


                                                   Grâce matinée éhontée jusqu'à 9 h du matin,nous ne sommes pas pressés,la seule prétention que nous mettons dans l'étape de ce jour est celle de trouver un endroit sympa pour passer ce dernier jour de l'année. Nous retrouvons Judy et Mickel pour un brin de causette,toujours aussi incrédules et interloqués par nos vies et bucéphales,les quitter me rend triste mais j'aurais pu ne pas les rencontrer,une de ces rencontre qui fait tant de bien et qui ne peut que rendre meilleur,elle donne envie de rester sur la route et poursuivre cette aventure humaine si riche,une des raison principale pour laquelle la vie vaut la peine d'être vécue. Petit tour au bottle shop du coin,nous ne pourrions décemment pas passer cette dernière soirée 2012,sans un petit coup de jaja,nous avons promis à tant de personnes que nous allions boire un verre à leurs santé,nous nous en voudrions de les décevoir!!!!


                                                           Quittons le lac Albert,poursuivons le long du Coorong N.P. Route vallonnée,circulante,vent dans le nez,fermes d'élevage dont nous n'apercevons que le nom en bout de piste,maquis touffu,terrain sablon eux gorgé de sel. Le Coorong N.P vaste lagune étirant ses nombreux bras en tous sens,couleurs variant du brun au bleu clair en passant par le vert et le rose. Refuge et paradis d'oiseaux en tous genres.


                                                            Parnka,aire de camping en bordure de lagune,en le découvrant je sais que c'est l'endroit où j'ai envie de me poser en ce jour,totalement et entièrement sauvage,on pourrait presque y oublier  l'existence humaine,au loin,gronde l'océan du sud,de mon bonc j'observe le lent mouvement de la marée,le va et vient des pélicans et autres oiseaux,l'air est empli de chants mélodieux. Seule au monde en compagnie de mon poussin qui jacasse. Grand moment d'éternité!!!!

                                                            Soirée parfaite,n'oublions pas de trinquer et retrinquer à la santé de tous les nôtres,à tous ceux qui nous manquent et qui ont leurs place bien au chaud dans nos cœurs. La larme à l'oeil en pensant aux vrais absents,qui finalement ne sont pas ceux qui sont trop pris par la vie,ni ceux qui jugent leurs quotidien trop insignifiant,qui ne pensent pas toujours ou ne prennent pas le temps de nous faire signe,ces derniers,je sais que ma place est gardée et qu'il suffira d'un retour pour que notre histoire commune se poursuive. Les vrais absents sont bien ceux qui ne survivent que grâce à nos souvenirs,là où il n'y a même plus l'espoir d'une rencontre et où seul le monologue existe pour tenter de combler un vide qui ne le sera jamais. Alors à votre santé et tous nos meilleurs voeux pour cette nouvelle année 2013 à vous tous qui êtes bien présents,dans la lumière ou à l'ombre,je vous aime et suis prête à vous emmener dans de nouvelles balades en compagnie de mes fidèles compagnons,Patrick et mon bucéphale. Avec tous ces petits coups,point n'est besoin de berceuse pour nous endormir,les bonnes résolutions pourront bien attendre 2014!!!!!


























Coorong N.P,1.01.2013
Etape: 98 kms


                                                        Premier jour de l'année ou pas,il faut enfourcher mon bucéphale après une excellente nuit de sommeil. Le ciel fait grise mine,l'air est frais et j'ai la tronche un peu de traviole,le vent se charge de me la remettre à l'endroit. Continuons de longer le Coorong N.P s'étirant sur plus de 100 km,lagunes salée égrenant de petits lacs blancs scintillants mâtinés de rose,odeur de marécage,relent d'algue propres à me retourner l'estomac,beurk!!!! Nature sauvage dans sa plus belle et pure expression. Environnement vallonné,maquis changeant,tantôt ras,composé de plantes grasses,tantôt haut et dense,divers conifères,banksias,eucalyptus......

                                                          Rencontre sympa avec un couple de cyclistes canadiens en vacances en Australie pour 3 mois,pour eux frisou,le vent dans les fesses. Trafic s'intensifiant,flot de véhicules important,retour de festivité,moins d'urgence dans la conduite,les chauffeurs ont perdu de leurs agressivité. Coups de klaxon tonitruants,voiture s'arrêtant sur le bas côté,la surprise est belle,ce sont nos amis Heike et Tim de Burra,qui s'en retournent à la maison après un court séjour à la mer. Bonheur de retrouvailles non planifiées. Jus d'orange,bouteilles de vin rouge et de blanc rejoignent nos sacoches avant que nous nous quittions. Définitivement pourris gâtés en ce moment!!!!


                                                         Chaleur de cette rencontre et beauté des paysages m'empêchent de ressentir la fatigue qui s'installe inexorablement après tant de kilomètres à batailler contre le vent. Quittons la Princess Highway pour emprunter la Old Coorong Road,qui a connu des jours bien meilleurs,piste défoncée,caillouteuse et sableuse,elle nous offre le calme dont nous commencions à rêver. Lacs salés,dunes de sable,fermes et champs défilent au rythme lent de nos roues tressautantes. Carré d'herbe bien douillet au près d'un portail,abrités du vent réfrigérant,sonne la halte définitive,fatigués.

                                                      Café pour nous remettre de nos émotions,un petit coup de blanc à la santé de Heike et Tim,soupes de nouilles(peut tout de même pas être tous les jours fête)avant de nous glisser heureux dans nos couches. L'année commence de fort belle façon.






















Kingston,le 2.01.2013
Etape:39 kms

                                                             Pas d'autre choix dans un premier temps que de poursuivre le long de notre piste chaotique,vision matinale de quelques kangourous et lièvres détalant sur notre passage. Quittons le Coorong N.P,retrouvons la Princess Highway,lagunes et lacs salés ont cédé la place à d'immenses fermes d'élevage bovin,des Angus Beefs,sorte de Charolais australiens,ces belles bestioles noires,destinées à terminer leurs vie dans l'assiette du consommateur carnivore,ne sont pas du genre à s'affoler et nous regardent passer l'oeil rond en ruminant bêtement. 


                                       L'air change de texture,l'excitation commence à nous gagner. Kingston,ville de moyenne importance sise au bord de l'Océan du Sud,nous avons retrouvé la grande bleue. Bonheur,cela faisait longtemps. La ville bourdonnante d'activité vacancière,n'est pas belle,maisons modernes et sans âme,ni style,mais de nombreux et forts jolis parcs y sont aménagés,suffisamment attrayants pour que nous ayons envie de nous y poser. Avantage des villes de bord de mer,les douches publiques refont leurs apparition. Ripolinés,reluisants,après-midi glandouille à tirer des plans sur la comète de notre futur trajet,ça sent les tours et détours. Melbourne,nous arrivons,mais encore un petit tour d'Australie sans doute avant cela. 

                                                                    Avons trouvé en bord de rivière,un superbe lieu sauvage pour notre nuit,repas avalé,nous enfourchons nos montures pour rejoindre notre paradis,pas le temps de mettre pied à terre,que nous nous faisons bouffer par des escadrons de moustiques vengeurs. Retour à la case départ,un carré de pelouse,aire de camping,gratuite pour caravanes et camping cars,c'est tout nos bucéphales.








Route de Beachport,le 3.01.2013
Etape:93 kms 


                                                    Quittons la Princess Highway pour emprunter une petite route côtière,dense maquis arbres aux troncs noueux blottis les uns contre les autres,comme pour mieux faire face à la nature rigoureuse,cultures diverses,élevage bovin,vergers. Je ne sais comment nous nous débrouillons,mais en arrivant à la périphérie de la bourgade de Robe,nous nous perdons,je ne trouve plus mon poussin,disparu,la ville est étendue,je tourne en rond,mais il reste introuvable,je m'installe en face du centre d'information touristique,me disant qu'il aura peut-être l'idée de m'y rejoindre. Plluls d'une heure d'attente et toujours pas de Patrick. Je repars en chasse un homme à bord de sa voiture,me demande si il peut me venir en aide et me propose de partir à la recherche de ma moitié disparue. Il revient 5 minutes plus tard,il l'a retrouvé,il est sur le point de me rejoindre,merci Monsieur,sans vous nous aurions peiné à nous retrouver,nous nous attendions chacun dans notre coin. Au moment des retrouvailles,chacun le prend sur lui pour ne pas laisser éclater sa mauvaise humeur,no comment!!!!!


                                                            Robe,la ville balnéaire touristique par excellence,hôtels,cafés,boutiques...la ville est blindée d'estivants en goguette. Bordée sur un de ses côté par un lac sur lequel évoluent skis nautiques,jet skis,boucan d'enfer. L'océan du sud aux couleurs bleu turquoise a fière allure,moins drôle,la plage,4X4 bardés de canes à pêche, garés à la queuleuleu,nageurs,bronzeurs.... le genre de spectacle qui nous donne envie de détaler au plus vite, pas envie de prendre de bain de foule.


                                                            Renseignements pris ,la piste menant à Noora Craina serait en bon état???? C'est là que nous dirigeons nos roues,petit détour vers un lieu apparemment magnifique. Lorsque la piste se présente après 8 kilomètres de route bitumée,je crois à une mauvaise blague,la piste de «gravier» est en fait une ancienne route complètement bouffée aux mites,trous,bosses,tôle ondulée,pierre,sable,gravier..... l'enfer sous le soleil de Satan(poussée de fièvre du côté du mercure),fortement empruntée,les véhicules y roulent à tombeau ouvert,nous nous en prenons plein la tronche,nos bucéphales tressautent et grincent,Patrick laisse libre cours à sa mauvaise humeur qu'il avait réussi à taire jusque là,c'est la guerre sur tous les fronts!!!!


                                                   Après 20 kilomètres,Noora Craina,enfin,mais pas du tout ce que nous escomptions,une barrière ferme l'entrée d'une propriété privée,droit d'entrée à la discrétion des proprios,nous nous y aventurons,et là déception totale et absolue. Sorte de village de vacances,maisons en contre plaqué genre clapiers à lapin,d'une laideur affligeante,bondées de vacanciers,nous y lions connaissance avec 2 familles sur le point de regagner Adélaïde,qui gardent nos bucéphales le temps d'une balade à la plage,dunes de sable à escalader,trop raide pour nos montures. La petite baie est superbe,4X4,pêcheurs,nageurs ont pris d'assaut la plage. Nous avons beau regarder,aucun endroit susceptible de nous accueillir pour la nuit et nous n'avons guère envie de rester en ces lieux. On nous offre 2 bières bien fraîches,lorsque nous récupérons nos vélos,pourquoi pas,au point où nous en sommes. Choisissons l'option la moins pire,poursuivre notre route. Retour sur plus de 10 kilomètres de piste toujours aussi merdeuse,même magnifiques,difficile dans ces conditions d'apprécier les paysages. Soulagement intense en retrouvant le bitume de la route. Nous rêvons d'une bonne douche mais il commence à se faire tard,nous sommes fatigués et la prochaine ville se situe à 30 kilomètres. Stoppons dès le premier parking,un carré d'herbe sèche au bord d'un champ peuplé de boeufs avec vue sur le lac Georges,pas si mal pour clore cette journée presque totalement et parfaitement merdique.
















Beachport(Siloam Lake),le 4.01.2013
Etape:32 kms

                                                     Parfaite nuit de sommeil pour moi,il n'en va pas de même pour Patrick qui commence sérieusement à accumuler la fatigue. Route facile,protégés du vent par de magnifiques allées d'arbres touffus.

                                                      Beachport,nous arrivons de très bonne heure,cela nous laisse la journée pour voir venir,bourgade de 400 habitants,encore bien paisible à cette heure. Située au bord de l'océan du sud,superbe de sauvagerie,petit déjeuner en face des eaux bleu turquoise de la baie de Rivoli,quel spectacle. Ville balnéaire digne de ce nom,elle offre à ses visiteurs,douches de plage et parcs aménagés. Nous nous adonnons sans nous faire prier au bonheur d'une douche et d'une grande lessive,franchement pas du luxe. Cela pourrait être le bonheur mais voilà Eole souffle de manière violente,sable,poussière, volent,impossible de se poser sur la plage. Patrick se baigne mais sans grande conviction,bien trop froid,pour moi ce sera une balade sur la grève au milieu des éléments déchaînés. 


                                                                     Siloam Lake,teneur en sel 7 x plus élevée que celle de la mer,flottaison assurée,une magnifique route panoramique surplombant l'océan et ses nombreuses baies y mène. Situé au fond d'une cuvette,entouré de maquis le site est superbe,mais il va falloir composer là aussi avec Eole,investi par de nombreuses familles le temps d'une baignade et d'un pique nique,pas vraiment les conditions idéales pour se reposer. En fin de journée nous trouvons refuge dans les vestiaires,petites maisons de bois,parfait pour notre popote dans un premier temps avant d'imaginer,il fait tellement froid,y installer notre couchage. Balai des voitures qui regagnent leurs pénates,nous patientons. Les Australiens ne sont décidément pas frileux,tandis que je grelotte,3 pulls et 2 pantalons sur le dos,certains sont en train de se baigner,mais comment font-ils??? Avec notre Eole toujours aussi furibond,les vestiaires revêtent des airs de palaces moelleux.  










Millicent,le 5.01.2013
Etape:38 kms


                                                Nuit de rêve,vent sur pied de guerre dans le nez,Patrick semble toujours aussi fatigué,mais il a retrouvé le sourire et sa zénitude légendaire. Route vallonnée,cultures,fermes d'élevage bovin,nous avons pour un temps quitté la grande bleue,environnement plaisant,étape agréable,malgré les facéties d'Eole. 


                                                 Millicent,ville beaucoup plus grande que ce que j'avais imaginé,athmosphère paisible,un supermarché pour l'appoint de nos victuailles,l'état de notre garde manger commençait à être inquiétant.  Parc aménagé,après-midi relaxe,Patrick ronfle tout ce qu'il peut à l'ombre d'un saule pleureur. 









                                                 Apéritif bien mérité en observant le spectacle effarant de centaines de cacatoès qui rejoignent leurs quartier de nuit dans un charivari assourdissant,une telle quantité que les arbres en deviennent blancs,ahurissant. Pas vraiment disciplinées,les bestioles,la nuit sera tombée bien avant que la cacophonie ne se calme. Milieu d enuit une voiture passant par là,réveillera notre colonie,enfin endormie,c'est repartie pour un tour.


MT Gambier(Blue Lake),le 6.01.2013
Etape: 59 kms


                                              Humidité importante,au matin,tout est trempé,duvet,matelas,fort heureusement la pernicieuse rosée,n'a pas réussi à traverser les multiples couches jusqu'à ma personne. Cacatoès et vent se chargent de m'offrir un réveil,sons et lumières,Patrick,lui se contente d'un café.


                                           Cibles,une fois de plus des plaisanteries d'Eole,compagnon avec qui je commence à avoir vécu trop longuement,trop de batailles qui usent au fil du temps,envie de le bannir de ma vie,de ne plus le sentir mugir à  mon oreille,lui ne l'entend pas de cette façon s'accroche et me rit au nez. Il sait cependant se rendre utile et arrive même à faire le bonheur de certains,à la sortie de Millicent,un gigantesque parc d’éoliennes,les ailes de ces oiseaux sur dimensionnés,s'agitent et se dessinent joliment sur la ligne d'horizon. Milliers d'hectares de plantation industrielle de pins,forêts gigantesques et odoriférantes,en observant ces fiers conifères,je me sens toute triste à l'idée que leurs vie s'achèvera en vulgaires rouleaux de P.Q. Millicent possède une importance usine de cellulose. Pour le reste fermes d'élevage bovin.


                                        MT Gambier plus grande ville d'Australie du Sud après Adélaïde,moderne,peuplée,étendue,mon esprit,qui pourtant se plaît  aussi à être citadin, ne se sent pas attiré par les villes australiennes qui manquent de charme,d'âme et d'histoire. Mais c'est sans compter avec mère Nature qui a su revêtir les lieux d'une beauté enchanteresse. Un superbe lac bleu situé au fond d'un cratère volcanique endormi depuis longtemps,en raison de phénomènes chimiques trop complexes à expliquer sa couleur change totalement en fonction des saisons,gris acier en hiver,bleu profond saisissant en été,vraiment magnifique,seul bémol la luminosité moche et laiteuse,due,nous ne l'apprendrons que plus tard,à des feux de maquis qui font rage au loin. Le Valley Lake,de couleur vert opaque,beaucoup moins spectaculaire,mais la descente vertigineuse qui deviendra fatalement une remontée abrupte,met un frein radical à notre envie de nous rendre sur ses rives. Nous sommes émerveillés de découvrir les habitants ailés peuplant les arbustes en bordure du cratère,fairy wren(bleu scintillant pour le mâle,brun et bec rouge pur les femelles),perroquets rouge flamboyant pour ne nommer qu'eux,pas facile de tirer le portrait de ces petits volatiles frénétiques.


                                                         Élisons domicile sur une plate forme surplombant les lacustres flots bleus,endroit magique et paisible,s'y croisent promeneurs,joggeurs,cyclistes du dimanche,salutations pur certains,petites conversations pour d'autres qui prennent le temps de s'arrêter en notre compagnie. Vraiment relaxes ces Australiens,pas un pour s'offusquer de notre campement de romanichelles.




























Port Mac Donnell,le 7.01.2013
Etape: 42 kms

                                                              Le jour est à peine levé,que déjà une partie de la population s'adonne à de saines activités sportives,jogging,marche,jamais,je ne pourrai comprendre les raisons d'une agitation volontaire aussi matinale,la mienne n'est pas totalement volontaire,elle est surtout due à ma tendre moitié qui me réveille tout sourire,un café à la main,comment ne pas fondre et faire contre mauvaise fortune bon coeur devant tant d'obligeance,la mauvaise humeur serait de fort mauvais goût. 


                                                             Violent vent de travers,route joliment vallonnée,paysages et odeurs campagnards,fermes d'élevage et cultures. Port Mac Donnell,odeur de marée avant que mes yeux n'aperçoivent l'océan que nous retrouvons. Bourgade endormie,pas vraiment belle,mais l'on s'y sent chaleureusement accueillis,nombreux parcs aménages et leurs BBQ,une librairie publique et son accès internet gratuit. L'océan y est époustouflant de beauté sauvage,côte rugueuse composée de lime stone,pierre fragile que les éléments ont façonné en formes évocatrices,rhinocéros,chameau.....mes yeux ne peuvent se lasser d'un tel spectacle. La raison principale de notre halte,une colonie de petits pingouins que l'on peut apercevoir à la tombée du jour lorsqu'ils regagnent leurs logis dans les rochers. Retour vers l'océan magique,toujours aussi grandiose,nous abandonnons malheureusement rapidement l'idée d'y passer la nuit,il y fait bien trop froid et l'humidité y est bien trop importante. Nous sommes tout excités en attendant que les pingouins rentrent chez-eux,me demande comment ils s'y prennent tout n'est que rochers et bouillonnement océanique. Le parcours qu'ils effectuent restera à jamais un mystère,il me semble apercevoir une forme nager sous l'eau,puis plus rien,je crois avoir rêvé,mais comme par magie,6 petits pingouins(les plus petits du monde 35 cm)ont désormais regagné leurs pénates,je suis vraiment émue d'avoir la chance de pouvoir les voir évoluer,si maladroits lorsqu'ils sont à terre. Malheureusement,ils paraissent quelque peu effrayés par un groupe d'Australiens bruyants armés de torches inquisitrices,je compatis,pas terrible les conditions pour se mettre au lit. Nous rentrons à la maison(le parc du Rotary Club),habités par les belles visions de ce jour,nous mettrons un certain temps avant de pouvoir nous endormir.


































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