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Le vrai domicile de l'homme n'est pas une maison mais la route,et la vie elle-même est un voyage à faire à pied. Bruce Chatwin

dimanche 20 février 2011

Egypte Péninsule du Sinaï du 13 au 18.02.2011



Péninsule du Sinaï du 13 au 18.02.2011

Sur la route du monastère St Catherine

1ère étape:Ras Sudr:98 kms
Contre toute attente je me réveille en pleine forme enfin sortie de mon état d'hébétude,le moral au beau fixe et toute excitée de me rendre dans le Sinaï depuis le temps que nous en parlons avec Patrick,en principe nous ne devions visiter que cette partie de l'Égypte. Traverser la ville pour la quitter ne pose plus aucune sorte de difficulté,aucun contrôle ne nous stoppera sur les 20kms que nous devons effectués pour rejoindre le tunnel de 1,6kms de long passant sous le canal que nous devons emprunter pour nous retrouver sur la péninsule du Sinaï. Il est bien évidemment interdit de l'emprunter sur nos bucéphales,que nous devons monter à bord d'un véhicule,j'imaginais que l'entreprise pouvait s'avérer compliquée et bien pas du tout,arrivés sur place l'armée est présente et nous reçoit fort courtoisement,elle arrête tout bonnement un pick up et leur demande de charger nos vélos à bord. Aussitôt dit aussitôt fait et cela ne nous coûtera pas un kopeck et sans que je n'ai eu le temps de comprendre ce qui se passe me voilà déposée au bord de la route sur la fameuse péninsule du Sinaï,la journée s'annonce sous ses meilleurs hospices. Nous prendrons notre petit déjeuner sur le bord de la route en regardant les gigantesques cargos qui sillonnent le canal,vus de loin ils semblent glisser en plein désert,vision complètement surréaliste.


La route devant nous,s'étire à perte de vue tel un serpent rectiligne au milieu d'un vaste plateau désertique. Il s'agit maintenant de redescendre tout le littoral péninsulaire qui se trouve juste en face de la côte que nous avons si péniblement remonter. Je retrouve un peu de ce désert que j'aime tant,même si pour l'heure celui-ci n'est pas des plus calme,le trafic est important,principalement des camions,mais la route est suffisamment large pour que nous puissions y rouler à notre aise. Le vent dans les fesses nous filons à bonne allure,sensation heureuse que je n'avais plus connue depuis un certain temps déjà,nous caracolons sous un magnifique ciel ensoleillé profitant des bonnes dispositions d'Eole à notre encontre des fois qu'il déciderait de changer d'avis. La côte certes moins moche que celle de la mer Rouge n'a pas non plus été épargnée par les promoteurs ,là aussi bons nombres de projets immobiliers à l'état d'abandon qui dressent dans le ciel leur béance de béton toute ferraillée,si laids au près de cette mer aux couleurs cobalt et bleu turquoise et que dire de tous ces complexes pétrochimiques,usines ce manganèse et autres????Pas de villages,ni gargote où l'on puisse se désaltérer d'un bon thé revigorant,la vie locale se résume aux complexes hôteliers,arrêtés au près de l'un d'eux pour casse-croûter,le gardien nous y offrira fort gentiment un de ces doux nectar qui nous remet du coeur au ventre.
Les kilomètres défilent,le temps passe vite et bien que la cervelle un peu saturée par toutes les nuisances sonores engendrées par le trafic,je me sens heureuse et toutes les questions existentielles de ces derniers jours ne semblent plus avoir leur place et sont fort éloignées de mon esprit qui est tendu vers le but à atteindre le monastère de Ste Catherine et toutes les beautés à venir. En milieu d'après-midi nous atteignons la ville de Ras Sudr qui s'est développée autour de la plus grande raffinerie de pétrole du pays. La ville est animée et plaisante,échoppes,gargotes,une vraie vie locale. La population n'y offre plus le même visage,un peu comme si nous avions déjà changé de pays et ici cela fleure vraiment le Moyen Orient,la péninsule du Sinaï est principalement habitée par des Bédouins qui arbore djellaba blanche et foulards à carreaux noirs ou blancs typiques des pays du golfe. A la terrasse du café où nous nous arrêtons nous sommes accueillis chaleureusement par des bédouins fumant la chicha qui nous offrent un succulent thé à la menthe et nous proposent de partager les joies d'une petite fumette(chicha). En allant acheter le pain Patrick se verra invité chez un homme prêt à nous loger sans qu'il n'aie rien demandé ,mais il est encore tôt et décidons de poursuivre un bout de notre route. Au bout d'une vingtaine de kilomètres,un complexe hôtelier inachevé tout au bord de la plage attire notre œil,et si nous nous offrions une nuit dans ce palace en bord de mer???? Les bâtiments sont dans un état de crasse plus ou moins avancée mais il y en a tellement que nous n'avons que l'embarras du choix et finirons par trouver chaussure à notre pied. Nous installons notre bivouac et ne nous reste plus qu'à profiter du calme ambiant,et c'est bercés par le doux et régulier ressac de la mer que nous admirons le magnifique coucher de soleil bien loin de toutes les préoccupations du monde,que du Bonheur!!!!







2ème étape:Croisement route Ste Catherine:122KMS

Malheureusement la nuit fut troublée par des escadrons de moustiques qui n'avaient rien de mieux à faire que de s'attaquer à nos pauvres personnes et c'est le visage un peu boursoufflé que j'ouvre l'oeil en cette journée de la St Valentin,et oui même ici les traditions ont la dent dure. Patrick pour une fois a une bonne excuse,même avec la meilleure volonté du monde impossible de trouver un fleuriste dans le coin,je l'en sens d'ailleurs fort soulagé,mais toujours aussi prévenant il ajoutera une dose d'Amour supplémentaire au café quotidien,il suffit parfois de vraiment peu de choses pour se sentir vraiment profondément heureux et en accord avec ce qui nous entoure,une simplicité que seule ma vie d'errance est capable de me montrer par moments, tant chez-nous le côté matérialiste et tout ce qui peut porter le nom de «confort» prend le dessus sur l'essentiel.
Cette deuxième étape est quasiment similaire à la première tant au niveau des paysages que du trafic,la mer est agitée et lorsque nous avons le malheur de nous retrouver avec le vent dans le nez nous sommes stoppés net dans notre élan et devons nous arque bouter sur les pédales pour gagner péniblement un bout de terrain. En fin d'après-midi,nous repérons au loin quelques bâtisses qui semblent abandonnées,pris par un soudain besoin de calme,celles-ci semblent toutes indiquées. Alors que nous nous dirigeons poussant nos vélos le long de la piste, nous entendons soudainement une voix qui nous appelle,là c'est vraiment la poisse, des policiers nous ont repérés,et malgré notre arabe défaillant nous comprenons bien que nous n'y sommes pas autorisés,par contre si nous avons bien tout compris à une dizaine de kilomètres de là se trouve la possibilité de nous installer pour la nuit.
Les policiers bien que bienveillants attendrons que nous ayons bien repris la route avant de continuer leur chemin. Ces quelques kilomètres supplémentaires effectués avec les boules me semblent un peu longuets et je commence vraiment à fatiguer. Nous atteignons enfin un check point de la police que nous traversons sans autre forme de procès. Nous nous trouvons à la croisée des routes,l'une continuant le long du littoral tandis que l'autre emmène au coeur du désert du Sinaï. Là se trouve une rest house pour voyageurs,offrant rafraîchissements et petits en-cas,pas de chambre mais la possibilité d'installer notre bivouac là où on veut autour du bâtiment. Fatigués que nous sommes, nous accueillons cette bonne nouvelle avec reconnaissance,soupe de nouilles,vache qui rit,un coca en guise de présent pour la St Valentin et nous ne tardons pas à nous mettre aux plumes,pour ce que j'espère être une excellente nuit de sommeil.







3ème étape:Wadi Feiran,Tarfa:77kms
La nuit fut carrément exécrable,et ce grâce aux moustiques encore une fois et au matin je suis complètement borgne,l'oeil tuméfié par une piqûre de ces infâmes insectes,dieu que je les hais!!!!Malgré tout je ne me sens pas plus fatiguée que cela tant je suis excitée par notre entrée dans le désert du Sinaï,lieu mythique si il en est où converge l'histoire de tous les peuples,là où se sont déroulés certains des événements majeurs de l'Histoire de l'Humanité,lieu qui se trouve dans les annales du christianisme,judaïsme et de l'islam,je pars en ce jour pour un retour vers ce que l'on pourrait nommer nos racines,tout un programme!!!!
D'emblée je me sens séduite par l'absence de circulation,dès la nationale quittée,les véhicules disparaissent comme par miracle et cela perdurera tout au long des étapes futures,le calme presque absolu retrouvé. La route est magnifique comme neuve,je crois que depuis que nous sommes en Égypte nous n'avons jamais roulé sur une route aussi belle,un bienfait pour nos vélos qui n'ont pas à subir les heurts de bosses,nids de poule et autres,nos fesses déjà suffisamment éprouvées par les nombreux kilomètres s'en montrent également fort reconnaissantes. Dès le premier kilomètre nous entrons dans un monde bien différent de celui du littoral,le paysage y est accidenté les montagnes déchiquetées et comme desséchées,les roches sculptées et érodées par les éléments,présence de Wadi (cours d'eau du désert asséché sauf durant la saison des pluies) où poussent  


acacias,palmiers,vision qui tient presque du mirage au milieu de toute cette désertitude. Tout cela est d'une beauté fascinante et je ne sais si elle tient du ciel ou de l'enfer,tant par moments toute cette austérité peut paraître envahissante à la limite de l'oppression,où que je regarde je suis cernée et dominée par toute cette masse minérale aux teintes changeantes en fonction de la luminosité,rose,ocre,violet,noir...... La route quant à elle n'est qu'un long et interminable faux plat ponctué de quelques côtes un peu plus accentuées. Dans notre tête nous avions imaginé qu'en pénétrant dans le Sinaï nous allions être protégés des fureurs d'Eole grâce aux montagnes, et durant les 10 premiers kilomètres nous crions victoire car aucune manifestation hostile de ce dernier,mais quelle erreur de jugement,nous nous en rendrons rapidement compte à son réveil. Bien souvent la route nous emmène à travers d'étroits défilés de montagnes et le vent s'y engouffre,sa puissance tournoyant dans tous les sens augmente et nous voilà baladés comme des fétus de paille,grain de poussière au milieu de ce dédale rocheux. Nous avançons cahin-caha au gré des humeurs de notre versatile compagnon,tantôt de face,tantôt dans les fesses. Loin d'être aisé,mais les paysages sont tellement stupéfiants de beauté que je m'accroche en me disant qu'un tel spectacle mérite bien l'énergie que je dépense et puis c'est un peu«comme la pauvreté qui est plus facile à vivre au soleil»,il m'est plus facile d'en baver en étant seule sur la route!!!!! Le désert est toujours peuplé de Bédouins,habitants originels du Sinaï,quelques maisons de pierre attestent de leur présence,de temps à autres nous en croisons un surgi de nulle part qui nous salue d'un grand geste de la main. Nous entrons bientôt dans le Wadi Feiran,principale voie de drainage de la région montagneuse jusqu'au golfe de Suez,cette longue vallée forme la plus vaste oasis du Sinaï. Magnifiques contrastes que nous offrent les palmiers dattiers,vergers,jardins potagers entourés de murets de pierre,quelques troupeaux de chèvres et de moutons. La vallée accueille des Bédouins de toutes les tribus de la péninsule. Les conditions de vie semblent si rudes dans ces régions qu'il faut y être né pour pouvoir y survivre.
Au bout de 77kms de ce régime nous sommes perclus de fatigue,Patrick ne tient plus sur sa selle tant il a mal aux fesses,nous mettons pied à terre et suite à un conseil de famille restreint décidons d'un bivouac en ces lieux. Le vent souffle d'importance et Patrick réussit malgré tout à trouver un coin au creux d'un Wadi relativement protégé de ce dernier,qui fera notre bonheur pour cette nuit. Nous ressentons l'altitude gagnée aux températures qui soudainement me paraissent glaciales. Mon repas à peine avalé,il ne fait pas encore nuit que je suis déjà blottie au fin fond de mon duvet,d'où je peux admirer un firmament magnifiquement étoilé où luit une lune quasiment pleine,là je bats vraiment tous les records pour l'heure du coucher!!!


























4ème étape: Al Milga Ste Catherine:27kms
Nullement dérangés par le bruit des voitures pas plus que par les moustiques,la nuit fut parfaite. A mon réveil je trouve un Patrick complètement frigorifié et transi de froid assis sur son rocher en train de siroter son café,une de nos première rencontre avec ce que l'on pourrait appeler l'hiver. Soudain surgit sans que nous ne l'ayons vu venir un Bédouin,un plastic à la main s'en vient vers nous,nous proposant du pain et une tomate,je crois rêver. Nous déclinons l'offre ceci constituant sans aucun doute sa subsistance pour la journée,mais je me sens fort émue par le geste. Il s'en reviendra quelques instants plus tard,ayant cueilli quelques légumes dans le jardin potager qui se trouve à proximité il nous ramène des oignons et de la salade,avant de repartir comme il est venu.
Il nous faut quelque courage pour reprendre la route,mais heureusement nous savons que peu de kilomètres nous séparent de notre but. Les 10 premiers kms sont effectués en un rien de temps avant que le vent ne nous assassine de ses foudres,rarement il n'a montré une telle violence et nous l'avons en pleine face,la moyenne chute drastiquement et par moments j'atteins tout juste les 7 kms de moyenne je me console en me disant qu'à pied j'irais encore moins vite et qu'en plus je devrais me trimballer avec mon sac sur le dos. Bien maigre consolation au milieu de cette tourmente qui se déchaîne autour de moi,je mets tout ce qui me reste d'énergie dans la bataille,plus de deux heures pour effectuer 17kms, et en sors victorieuse puisqu'enfin vidée mais fière de nous j'accoste à Al Milga,d'où j'aperçois brièvement au loin niché au creux de la montagne le monastère Ste Catherine.
Nous trouvons de quoi nous loger au Fox Camp,petit guest house des plus joliment arrangé,quelques chambres autour d'un petit jardin d'oliviers,des amandiers en fleurs le tout entouré des hautes montagnes du Sinaï,cadre idyllique. Les touristes ayant déserté le pays suite à la situation politique,nous nous retrouvons être,à part un jeune Portugais travaillant sur un projet d'étude ornithologique et les nombreux chats dont la terrible Sophie,les seuls habitants du lieu et il nous est extrêmement facile d'y négocier les prix. Une chambre fort sympathique,douche chaude pour la somme de 40£E. Nous pouvons enfin nous poser et nous récurer à fond nous en avions bien besoin,et une fois ceci effectué je me sens bien décidée à profiter de toute cette beauté enchanteresse. Avec le vent qui souffle de façon tempétueuse le froid est mordant et nous sommes obligés de sortir l'artillerie lourde de nos damarts. La fin de journée se passera à récupérer des fatigues de la route.










Al Milga,Monastère Ste Catherine,le 17-18.02.2011

Ciel d'un bleu limpide et plus aucun signe de vent inespéré!!!!! Le monastère orthodoxe de Ste Catherine est niché dans une vallée désolée au pied du mont Sinaï,il porte le nom légendaire d'une martyre d'Alexandrie qui subit le supplice de la roue et fut décapitée. En 330,l'impératrice romaine Hélène fit construire une petite chapelle et un abri fortifié pour les ermites de la région à côté de ce que l'on croyait être le Buisson ardent où Dieu apparut à Moïse et lui dicta les 10 commandements. Au cours des siècles divers ajouts et restaurations,lui confère une apparence hétéroclite Grâce à sa situation reculée et isolée le monastère à échappé au cours des siècles aux destructions et en ce jour sa bibliothèque et son musée sont les plus riches du monde. L'endroit entouré de son jardin d'oliviers,cyprès amandiers a quelque chose de magique il y règne une atmosphère de paix et de sérénité intenses. La majeur partie du monastère est fermée au public,mais on peut tout de même accéder à la chapelle de la transfiguration datant du VIème siècle impressionnante de somptuosité,flanquée de colonne de marbre,les murs sont couverts d'icônes et croulent sous les dorures,au-dessus de l'autel une mosaïque du VIème siècle représentant la Transfiguration de Christ,un tombeau de marbre où gît la dépouille de Ste Catherine que de merveilles!!!! Moment fort de cette visite lorsqu'en compagnie de Patrick nous allumerons des bougies que nous dédions en pensée à nos proches,défunts et vivants,pour moi qui ne suis pas une fervente catholique pratiquante, grand moment d'émotion,cette petite lumière vacillante qui luira bien après mon départ est ma prière que j'adresse à cette entité incertaine et qui ne porte pas de nom bien définie,ma façon de la remercier de tous ces beaux cadeaux que nous offrent la vie tout en lui demandant de prendre soin des êtres qui sont chers à mon coeur. L'entrée du monastère est gratuite par contre la visite du musée est payante et pas franchement onéreuse,mais pour nous toujours trop cher,nous décidons de nous abstenir mais nous prenons le temps de parler un peu avec le moine qui se tient à la caisse et ce dernier en apprenant que nous voyageons en vélo estime que nous avons largement mérité une visite gratuite du musée,beau geste d'humanité de sa part,surtout qu'en ce moment les touristes ne sont pas légion. Et je l'en remercie d'autant plus fortement en découvrant tous les trésors inestimables qui se présentent à nos yeux;icônes,calices richement incrustés de pierres précieuses,manuscrits anciens,bibles enluminées,croix en or et j'en passe. Je ressors toutes échevelée de cette visite emprunte de beaucoup d'émotion,avec le sentiment définitif que cela en valait vraiment la peine d'en avoir bavé pour arriver jusque là, lui donnant une valeur encore plus grande,le sentiment de l'avoir mérité. Nous passerons le reste de l'après-midi à nous imprégner encore plus profondément de la beauté de l'endroit. Le soir nous nous cuisinons une bonne plâtrée de pâtes que nous dévorons aux chandelles sous l'oeil incrédule des employés de la maison,elle est pas belle la vie???Patrick quant à lui est bien décidé à aller admirer le lever de soleil du sommet du Mont Sinaï demain matin,pour ma part pas vraiment fanatique de ce genre d'entreprise,me lever à
3h du matin,marcher pendant 3 heures et en sus me cailler les miches me met en général de suffisamment mauvaise humeur pour ne plus être à même d'apprécier les beautés qui s'offrent à moi au moment crucial,je décide de rester dans mon lit et ma seule contribution sera celle de réveiller Patrick à l'heure J pour me rendormir aussi sec en me disant qu'il fait bon être bien au chaud sous la couette.















Al Milga Ste Catherine,le 18.02.2011

Mon poussin se réveille dès potron minet,et s'en va seul dans la nuit affronter l'ascension du Mont Sinaï sous la pleine lune. Je le retrouverai quelques heures plus tard,enchanté de sa balade,chemin facile,conditions idéales et surtout seul au monde pour admirer le spectacle de l'astre solaire se levant sur la chaîne du Sinaï,il en ramènera de magnifiques clichés. Nous profitons d'une bonne dernière journée de repos avant d'imaginer reprendre la route demain.































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