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Le vrai domicile de l'homme n'est pas une maison mais la route,et la vie elle-même est un voyage à faire à pied. Bruce Chatwin

vendredi 21 janvier 2011

Maroc Safi Essaouira 15 au 16.10.2010



                                     Safi-Essaouira















1ère étape:Safi-Bhybah-Akermoud 79kms


                                                                            Safi,je regrette de quitter la ville,j'aurais aimé y rester plus longuement,j'y ai aimé l'ambiance et sa vieille médina.Au petit matin Safi montre toutefois un visage un peu différent,à la lumière du jour qui se lève l'on peut constater la grande misère qui règne aussi en ces lieux, un nombre important de personnes semblent dormir dehors,la ville qui n'a pas encore fait sa toilette,les balayeurs commencent juste à se mettre à l'oeuvre,est sale,la rue est jonchée de déchêts,mais bon pas pire qu'à Paris.....Mais bon tant pis,on ne peut pas tout faire et Patrick me dit que de la pluie est annoncée pour dimanche,alors si je peux éviter de me faire rincer je préfère,c'est en tous cas un bon argument pour me donner envie de quitter les lieux.125kms nous séparent d'Essaouira et à moins d'un miracle nous ne pourrons pas parcourir cette distance en une seule fois,il va falloir que nous nous arrêtions en cours de route,nous ne savons pas du tout où,les personnes questionnées nous disent qu'il n'y a aucun village sur la route où faire halte,ce sera la surprise, je ne m'inquiète pas,nous trouverons bien une solution.Avant de partir faisons emplette de sandwichs(pain,oeuf et vache qui rit,fromage des plus à la mode au Maroc, cela me semble un vrai régal,qui eut cru que je pusse me régaler de vache qui rit un jour dans ma vie???),tranches de cake et de pains au chocolat;ce n'est pas grand chose mais de quoi ne pas mourir de faim sur la journée.Safi est le plus grand port exportateur de sardines du Maroc et ce matin en partant j'en aurai la preuve vivante,nous traversons plus de 5kms de conserveries de sardines et je dois dire que de bonne heure le matin, l'odeur de la sardine qui se fait enboîtée me donne de sérieuses nausées,c'est abominable et du coup je regrette que mon rhume ne soit pas plus important.Après les conserveries de sardines, quelques kilomètres de pétrochimie,d'immenses usines qui crachent d'infâmes fumées noires dans le ciel,ce n'est pas mieux et cela pue tout autant.J'imagine les pauvres personnes qui doivent travailler toute une vie en de tels lieux,sans aucun doûte pas vraiment salutaire pour la santé.Après une vingtaine de kms,nous pouvons enfin commencer à respirer librement nous retrouvons la côte oceane sauvage et cela fait du bien.Le trafic est un peu plus important que le jour précédent mais cela reste acceptable.Comme le jour précédent nous longeons la côte déchiquetéedésert pierreux,présence de troupeaux de moutons,de chèvres c'est vraiment très beau.Eole nous laisse tranquille,par contre le relief est beaucoup plus accentué,les grimpettes sont rudes et il fait très très chaud.Bientôt le désert pierreux fait place à un désert de sable et nous commençons à apercevoir des troupeaux de chameaux,des dunes de sable.A un moment donné nous longeons un oued d'eau salé à la couleur rose,c'est plutôt saisissant comme vision.Plus loin nous rencontrons un nombre impressionnant d'hommes de la campagne revenant sur leur cariole le plus souvent tirées par mes amis les cadichons d'un marché devant se tenir dans un village à proximité.Beaucoup de gestes d'encouragement, de beaux sourires et de salam tonitruants.La route semble s'étirer à l'infini,il fait chaud,nous avons soif,mais pas beaucoup de bleds le long de la route où boire un coup.Nous arrivons finalement dans le village où se tenait le marché,il est trop tard celui-ci est terminé.Le village est relativement grand et sent vraiment la campagne,pas de quoi se loger et de toutes manières il faut que nous avancions encore un peu.Nous,qui avons horreur du coca en temps normal,nous en boirons une deuxième bouteille sans que cela ne nous pose aucune sorte de problème,décidément entre la vache qui rit et le coca il semblerait que nos habitudes alimentaires soient en train de changer.Un petit marchand nous offrira un bout de grenade,fruit excellent et désalterant au possible.Même si le marché est terminé cela grouille toujours dans la petite agglomératin, effervescence d'ânes,de chevaux,de charrettes et tout cela dans un monde des plus masculins j'ai peine à apercevoir une seule femme dans tout ce monde,incroyable mais vrai, c'est sans doûte la facette rurale du Maroc bien différente de celle des villes.Nous quittons le village,un policier rencontré m'a dit que je devrais trouver un camping dans une vingtaine de kms,cela me semble parfait.L'étape est tout de même épuisante,les montées et les descentes se suivent le yoyo est infernal et nous ne rencontrons aucun village,quelques maisons très isoliées dont la plupart semble inhabitées,quelques petits fermiers possèdant quelques bestioles,vaches,quelques petits bergers ou bergères avec des moutons,les terrains sont des pâturages semi-désertiques et empierrés où poussent quelques petits arbustes.Nous pouvons apercevoir en contre-bas,des immenses plages désertiques avec de grandes dunes de sable,sauvage à souhait.Le temps tourne,les bornes kilomètriques nous indiquent des chiffre à la baisse et nous commençons à n'avoir qu'une envie celle de trouver un lieu où nous poser,quand soudain apparaît comme par miracle un panneau rouillé avec noté dessus CAMPING,moi qui ne ressent toujours pas un amour fou pour ce genre d'hebergement pour une fois je pourrais sauter au ciel de joie, et l'on m'offrirait le nirvana que ce ne serait pas mieux!!!!Mais nous n'y sommes pas encore et pour y arriver c'est un peu le parcours du combattant,une grande descente(ça c'est sympa),nous atteignons un hameau de pêcheurs qui se trouve au bord d'une lagune.L'endroit est saisissant de beauté et des plus sauvages,bien qu'un peu cradingue.des mouettes par centaines s'égayent au bord de la plage sur laquelle sont échouées des barques principalement de couleur bleue.Ce n'est pas là que se trouve le camping,normalement il y a une piste qui nous y emmène directement,mais en raison des fortes pluies et marées de ces derniers jours celle-ci est complètement ensevelie, il faut que nous prenions par la plage, et là c'est la galère il faut que nous poussions nos vélos,les roues ne roulent pas dans le sable,cela dérape,c'est lourd moi-même j'ai peine à avancer,je me prends les pieds dans les pédales,dur dur.....C'est finalement franchement épuisés que nous arrivons à bon port et nous faisons un peu la gueule en voyant les tarifs du camping affichés, pour une tente 100DH aussi cher qu'une chambre d'hôtel,ça fout le boules.Certes l'endroit est très propre et promesse d'une douche chaude mais tout de même nous ne sommes même pas en saison et le camping est désert.Patrick ralera au près du manager qui dans un premier temps ne veut rien entendre,puis se ravise disant qu'il avait revu les prix et qu'effectivement n'étant pas en haute saison les prix sont de 80DH.C'est tout de même mieux mais d'une manière comme d'une autre nous ne serions pas reparti.Il nous faut encore pas mal de courage et d'énergie pour monter la tente, ranger le bazar et nous faire à manger.Il nous reste un sandwich,des soupes de nouilles que je traîne depuis la France et une tranche de cake cela devrait faire l'affaire et effectivement cela le fait, nous pourrons nous coucher le ventre plein.Une bonne douche et nous nous couchons comme les poules,19H30 il n'y a plus personne.Ici pas d'électricité et tout fonctionne avec un groupe électrogène qui malheureusement trouble quelque peu la quiètude du lieu.Il est aussi rigolo de noter la quantité incroyable de lapins qui courent de partout sur le terrain, qu'en font'ils les mangent'ils,couchée dans ma tente je les entends qui font un raffut de tous les diables.Et c'est bien souvent comme cela malgré la fatigue importante j'ai toutes les peines du monde à m'endormir.Durant la nuit je me révéillerai à plusieurs reprises et le calme sidéral qui a envahi la nuit est des plus apprèciable,je n'entends que le bruit de la houle océanique qui agit un peu comme une berceuse sur mon esprit errant dans une demi-conscience.Par moments j'ai comme le sentiment qu'il faudrait que je me pince pour être sûre de ce que je vis tant j'ai l'impression que cette réalité pourrait apartenir à quelqu'un d'autre.Au matin,nous n'avons plus rien à manger nous avons épuisé toutes nos denrées au cours de notre repas festif de la veille,mais fort heureusement qu'il y a mon poussin et son compagnon le réchaud pour nous faire au moins un petit café,pour moi qui ne mange jamais le matin cela ne pose pas plus de problème que cela, mais pour Patrick la chose est un peu dure et il est limite grognon en plus de la fatigue tout de même un peu accumulée au cours de ces dernières étapes.Nous redoutons un peu l'épreuve vécue la veille de la plage en compagnie de nos vélos,mais par chance nous trouvons du sable dur sur lequel nos vélos rechignent pas trop à rouler lorsqu'on les pousse tout de même un peu dur pour les biscotaux!!!!! Par contre lorsque nous regardons la route la chose paraît tout de suite moins drôle,la veille nous étions fort heureux de pouvoir descendre en roue libre,ce matin il faut que nous regrimpions ce que nous avons descendu et ce n'est plus en roues libres que nous pouvons le faire et à froid …... Je terminerai cette grimpette en poussant mon vélo.La journée commence bien,la route est encore plus vallonnée que la veille,les dénivelés plus accentués et certaines montées sont vraiment ardues et longues,fort heureusement pas trop de trafic,car le peu de voitures rencontrées roulent comme des dingues.Les paysages sont désertiques,présence de pas mal de dunes de sables et en contre-bas de belles plages sauvages à souhait.Mais surtout pas un bled aux alentours et pas moyen de casse-croûter,mon Patrick fatigué et affamé commence vraiment à être des plus grinches.Apercevant sur la route un panneau salvateur annonçant un café à quelques 2 kms nous n'hésitons pas à prendre un chemin de traverse afin de nous y rendre.Nous atterrissons dans un petit village de pêcheur,Moulay Bouzerktoun,plutôt crade comme endroit mais cela fait par moments parti des paysages marocains.Nous y trouvons le fameux café et pour ne pas arranger l'humeur de mon cher et tendre celui-ci se trouve dans une belle ryad,qui en même temps fait hôtel et ne coûte pas moins de 12DH mais que faire.Ce côté-ci de la côte atlantique est souvent très exposé au vent qui souffle quasiment toute l'année,d'où des vagues impressionnantes ce qui en fait des sites privilégiés pour les amateurs de surf.Ce petit village s'est visiblement quelque peu développé autour de cette activité,d'où des prix qui nous semblent pour le moins excessifs.Nous trouvons tout de même de quoi nous sustenter,pain et vache qui rit ce qui semble être le menu de prédilection pour les petites faims dans ce pays en tous les cas les nôtres.La route est toujours aussi dure mais au moins avons-nous le ventre plein.Les kilomètres défilent tout de même et bientôt nous devons quitter la petite route pour rejoindre la grande nationale,route bien asphaltée,cela roule déjà beaucoup mieux,nos pneux accrochent moins.Large de 2 voies cela nous laisse suffisament d'espace pour nous sentir relativement en sécurité.Enfin nous commençons à apercevoir Essaouira,je commençais à ne plus y croire.Nous nous arrêtons à un point de vue d'où nous avons une superbe vue sur la ville,en mon for intérieur je ressens un réel soulagement d'être enfin arrivée,je me sens fatiguée,j'ai les sinus pris et ce n'est pas évident de pédaler comme cela.D'emblée nous pouvons saisir le côté touristique de la ville,arrêtés sur les lieux du point de vue un Marocain, s'approche en compagnie de son chameau nous proposant une balade,vu la configuration des lieux j'imagine que la chose n'est fait que pour la photo ou alors la balade ne doit pas durer plus de 100m,un autre s'approche d'un abord très sympathique mais en fait c'était pour nous demander si nous étions intéressés par la location d'un appartement,une fois la réponse négative donnée celui-ci se désintéresse totalement de nous.Voilà qui déjà nous change des rapports précédents avec la population.L'arrivée sur Essaouira est plutôt sympathique puisqu'elle consiste en une longue descente,nous entrons dans des quartiers chics, immeubles cossus hôtels,banques,on pourrait se croire dans une ville européenne.Et là je n'avais encore jamais vu cela au cours d'un de mes voyages sur les bords de la route une quantité impressionnante de mecs sont là des clés à la main proposant des appartements à louer.L'arrivée dans la médina elle aussi nous change des arrivées habituelles, tout n'est que boutiques pour touristes, vendant fringues,produits de beauté,babouche et j'en passe, mais surtout présence de flots de touristes,principalement des groupes qui vont avec.Cela nous fait tout drôle et dans un premier temps nous avons comme un mouvement de recul,le genre d'endroit que nous n'aimons pas du tout.D'emblée accostés par des rabatteurs l'endroit où nous voulons nous rendre est bien évidemment complèt, Patrick le congédie plutôt vertement et fort heureusement il ne se cramponne pas trop.Nous trouvons facilement le petit hôtel Smara, et sur ce coup-ci nous sommes chanceux puisqu'il ne reste plus qu'une chambre 104 DH,il faut grimper un nombre certain d'escaliers et dieu que cela fait mal aux pattes et la chambre est étriquée et sent le renfermée,mais je m'en fous,l'accueil est sympathique et je me sens tellement nase que n'importe quel toit sur ma tête et un lit pour me coucher ferait l'affaire. Etape 56kms.Une bonne douche nous permettra de nous relaxer avant d'aller prendre la température des lieux.L'hôtel est doté d'une terrasse avec vue magnifique sur l'océan et l'île de Mogador en face ainsi que sur le petit port de pêche. Comme de bien entendu dans ce genre d'endroit il est impossible à priori de trouver un café qui pratique des prix populaires, d'ailleurs pas de cafés populaires où sont assis les hommes en papotant le bout de gras.Quasiment que des touristes à l'horizon, et pas mal de Marocains en balade puisque nous sommes dimanche.La ville revêt des airs connus, effectivement nous pourrions nous croire en Bretagne, la médina fortifiée à des airs de St Malo et cela semble normal lorsque l'on sait que c'est le même architecte qui a conçu les deux villes.L'endroit ne manque pas d'allure et je dirais même que la ville est magnifique si l'on fait abstraction des stands pour touristes.Construite sur une petite butte elle domine l'océan dont on entend le ressac,et la chose la plus impressionnant est sans doute les centaines de mouettes qui volent au-dessus de la ville et du port de pêche en faisant un boucan de tous les diables,on pourrait se croire dans le film les oiseaux d'Hitchcok.Le port de pêche est petit mais il y règne une activité fébrile, les arrivages de poissons sont continu, et quels poissons, des sardines,rougets,pageot,des araignées de mer gigantesques et bien d'autres encore,tout cela baignant dans une odeur pestilentiel de pouascailles les mouettes se battant au-dessus de nos tête pour attraper un peu de cette mane céleste,les feignasses beaucoup plus facile que de les attraper elles-mêmes.C'est aussi comme bien souvent dans ce pays le paradis des chats, il y en a partout.L'odeur de iode et l'air marin sont des plus vivifiants et déjà nous nous sentons mieux.Par contre au sein de la médina nous sommes sans cesse accostés,pour acheter,des fringues,à manger mais sur comme il l'appelle ici du chocolat shit,ce qui a l'art d'énerver Patrick qui se prendra de bec avec un toxico du coin, qui dit qu'il faut bien qu'il survive et ma foi sinon serait obligé de voler le sac des dames.En ce premier jour vraiment difficile de trouver quoi que ce soit de populaire après avoir tourné et demandé nous finirons par dégoter au détour d' une petite ruelle un papy qui a installé une petite table avec deux bancs et vend de la Harira(soupe traditionnelle marocaine),enfin nous voilà contents et de plus la soupe ne coûte que 3DH,enfin nous voilà contents.






Essaouira,le 17-18-19.10.10


                                                                    L'endroit est certes des plus touristiques, mais il nous semble tout de même l'endroit idéal pour nous poser et nous reposer de la fatigue encourue au cours de ces dernières étapes, ma sinusite et ma bronchite ne s'arrangent pas vraiment,j'ai super mal aux pattes et me sens très fatiguée.C'est aussi l'endroit idéal pour une grande lessive et nous en avons grand besoin quantité de nos fringues sont super cradingues.Là encore il faut quelque courage pour entreprendre les grands nettoyages mais tellement contents lorsque c'est fait c'est pour moi un vrai bonheur que d'avoir des vêtements propres.Nous profiterons de ces journées pour nous balader gentiment,écrire quelques cartes postales et mails et nous reposer.Quelques emmerdes avec le réchaud qui fait des siennes,on ne sait pas pourquoi mais d'un seul coup d'un seul il ne marche plus et Patrick avec une infinie patience le montera et le démontera à plusieurs reprises et tout à coup de la même manière qu'il n'a plus fonctionné il fonctionne à nouveau et c'est un vrai mystère.Petit à petit au fil des jours nous réussissons tout de même à trouver de petits endroits populaires, entre autres une petite gargote où le soir nous nous régalons d'une harira et de crêpes au miel accompagnés de thé à la menthe.Petit à petit il semblerait que le temps après des jours de chaleur intense se détraque lui aussi,un peu comme le réchaud, hier fort vent et ciel nuageux et en ce jour plus de vent,ciel très nuageux avec de temps à autres quelques gouttes de pluie.Cet après-midi Patrick a bichonné nos vélos en prévision du départ pour demain matin.Ce soir il pleut, et apparemment le temps semble incertain pour demain, et les choses devraient vraiment s'arranger pour après-demain.Pour moi hors de question de repartir sous la flotte,n'en n'ai vraiment pas envie et si il le faut je resterai un jour de plus à Essaouira,même si je sens Patrick sur les starting block,certes moi aussi j'ai envie de continuer ma route mais ma sinusite et ma bronchite sont toujours présentes et n'ai aucune envie d'en rajouter une couche.Nous ferons le point de la situation demain matin.Nous avons contacté notre petite famille de Casablanca,avons appris que Nanou s'était coincé un doigt dans la portière de sa voiture et qu'elle déménage le week-end prochain ce qui semble inquiéter Patrick.Rencontre avec un cyclotouriste du nom de Laurent, fort sympathique,mais lorsque j'entends tout ce qu'il a fait je me demande si je serai capable pas d'en faire autant car ce n'est pas le but,mais tout du moins d'aller au bout de mon projet.Pas encore assez de recul avec cette nouvelle aventure qui pour le moment me plaît toujours,mais j'émets tout de même des bémols quant aux conditions de circulation par moments, le trafic surtout qui me prend la tête,je n'arrive pas à voir l'intérêt de rouler au milieu de toutes ces voitures...

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