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Le vrai domicile de l'homme n'est pas une maison mais la route,et la vie elle-même est un voyage à faire à pied. Bruce Chatwin

mercredi 26 mars 2014

Inde Bundi-Fort Kochi du 22.02 au 20.03.2014

                                       Inde

Bundi-Fort Kochi du 22.02 au 20.03.2014


                                       Une longue période s'étant écoulée depuis que j'ai abandonné le clavier,mon bucéphale,tout ce qui d'une certaine manière constituait notre pain quotidien,routine de la route et des kilomètres qui s'egrennent au rythme de nos roues,mes doigts peinent à retrouver le chemin du clavier,mon cerveau s'embrouille et s'emmêle à la recherche des mots à mettre sur toutes les émotions vécues au cours de ces dernières semaines,j'espère que ces écrits sauront rendre justice à tous les moments vécus en compagnie d'Anaïs et Florian. 

                                                  Bundi,une attente de plus en plus fébrile,nous commençons gentiment mais sûrement à tourner en rond,trop de temps avant l'arrivée des êtres aimés et cependant pas suffisamment pour nous rendre où que ce soit d'autre. La ville est agréable nous nous laissons porter par ce temps qui bien souvent passe trop vite et qui tout à coup n'en finit pas de s'étirer.














                                   
L'heure est venue de charger nos bucéphales sur un bus destination New Delhi. Les quelques 10 heures de trajet prévu se transforment allègrement en 18 heures et une arrivée dans la périphérie de cette mégapole à 3 h du matin. New Delhi(22 millions d'habitants),capitale indienne où la vie ne semble jamais s'arrêter,une foule importante hante les trottoirs de la cité,bus et trains fonctionnant à plein régime,bien présents les chaiwallahs(marchands de thé)et leurs délicieux breuvages nous aidant à lutter contre fraîcheur nocturne et fatigue. L'aube est loin de pointer le bout de son nez,l'attente commence à se faire longue,c'est après de longues hésitations que je consens à me lancer,en pleine nuit et sans phare à l'assaut des rues de la capitale,craintes non justifiées,larges avenues fortement éclairées,trafic peu important,une police présente et qui n'en n'a cure elle sera tout au long du trajet source de renseignement sur la route à suivre.


                                                     Paharganj,depuis de nombreuses années,notre point de chute et havre de paix,coeur étreint d'émotion,sentiment d'un retour à la maison,heureuse une fois de plus d'avoir emmener mon bucéphale dans cette épopée. Route goudronnée,nouveaux hôtels et bars ayant fait leurs apparition, vaches ayant déserté les rues,ce sont cependant toujours les lieux connus foulés tant de fois lors de nos précédents voyages,douce activité matinale,visages connus,corps emmitouflés dormant à même le sol,jeunes collecteurs de détritus,chiens en pagaille,même notre chaiwallah dormant sur son lit de camp à la belle étoile est toujours présent. Rassurée mon petit monde est toujours bien en place,nous pouvons trouver une chambre où nous reposer durant la journée,ce soir,avons rendez-vous avec Chandan(warm showers) nous hébergeant au cours des jours à venir. Journée glauque à hanter Paharganj à la poursuite de mes souvenirs,j'ai gardé dans mon coeur,une vieille dame vendant bananes à même le trottoir,depuis des années déjà,visage s'illuminant sur mon passage,petit geste de la main pour m'offrir un peu de sa précieuse et maigre marchandise sans que je ne puisse m'y opposer,mystère de cette relation à laquelle je n'ai jamais rien compris,coeur bondissant dans la poitrine en l'apercevant,va-t-elle me reconnaître,sourire instantané,les bananes(que je n'aime point),offrande muette,reconnaissance du coeur,trait d'union abolissant le temps qui passe,larmes à l'oeil,instants d'émotions pures. Pas de langage commun,si ce n'est celui du coeur,abîme de tristesse et de solitude dans son regard lorsqu'elle nous fait comprendre que son mari est décédé il y a deux ans déjà,j'aurais envie de la prendre dans mes bras, l'étreindre de toutes mes forces,mais ces gestes n'ont pas cours dans ce pays,seules les bananes et la reconnaissance que je mets à les accepter exprimeront tout ce  que j'éprouve pour elle !!!!!!



















                                 Naviguer dans la circulation effrénée de la capitale ne s'avère pas vraiment compliquée,le stress des grandes villes n'est plus pour moi qu'un lointain souvenir. Chandan,nous accueille dans son appartement de la périphérie huppée de New Delhi. Avocat de métier,gagnant bien sa vie,les lieux sont cependant spartiates et témoignent de la chèreté et de la difficulté de la vie dans la capitale,seul inconvénient,sommes obligés de quitter les lieux au cours de la journée lorsque ce dernier se rend à son travail,un peu dur ces journées d'errance sans pouvoir se poser,l'occasion cependant d'y découvrir des lieux encore inconnus,parcs et somptueux tombeaux. En compagnie de Chandan,restaurant sélecte,assistons à la présentation d'un livre rasoir,écrit par un auteur anglais,fort heureusement le bon vin,étonnament indien,coule à flot!!!!!!


















                                     Abandonnons chez Chandan bucéphales et bagages excédentaires,pour monter à bord du Kerala express,destination Fort Kochi, voyage hypnotique à bord d'un tortillard d'une ponctualité toute helvétique qui nous déposer,haves et défraîchis,48 heures plus tard sur les quais de la gare,les vacances peuvent commencer, il n'y a plus qu'à attendre l'arrivée des nôtres !!!!!




                                Moiteur,végétation et paysages tropicaux,montée en flèche du mercure,l'Inde du Sud, n'est plus que la lointaine cousine de celle du nord tant elle est différente.





                               Sise en bord de mer,Fort Kochi,ancienne ville coloniale hollandaise et portugaise,vivant hors de son temps elle étale,maisons cossues et bourgeoises décrépites,nombreuses églises,anciens entrepôts servant de nos jours au commerce du riz et des épices,synagogue attestant d'une époque où la présence juive fut importante,arbres gigantesques et débonnaires ombrageant places et ruelles chauffées à blanc par un soleil sans pitié. Climat oblige,le rythme y est beaucoup plus lent,nous sommes loin de l'activité tonitruante et débordante de ses consoeurs nordiques. Une vie à pas feutrée,un bord de mer balayée par la douce brise du large dans laquelle se balancent très esthétiquement,les carrelets,filets de pêche chinois gigantesques,datant d'une époque révolue habitée de nos fantasmes,seuls capables de la faire revivre: Vasco de Gama foulant pour la première fois le sol indien qu'il venait de découvrir,bourgeoisie en tenue d'apparat,l'accostage d'antiques navires transportant épices et passagers après avoir effectué la fameuse route des Indes,réceptions hautes en couleurs sur les pelouses manucurées des demeures bourgeoises.......époque qui voit les tenues décontractées des vacanciers européens présents en grand nombre,baie envahie par les porte conteneurs,la marine indienne,les gaziers,les maisons affichant comme des airs d'abandon et ce n'est plus à de grandes réceptions que nous sommes conviés mais à la consommation,boutiques de souvenirs,fringues,gadgets,objets antiques pullulent.......La ville est plaisante il fait bon y vivre entre rêves et réalité,une chambre sympa qui nous l'espérons de tout coeur plaira à nos futurs visiteurs. Le décor est planté,mais les acteurs ne sont pas encore entrés en scènes,boules de flipper faisant tilt à tout instant,l'attente est fébrile,il devient de plus en plus dur de se poser sereinement,nuit insomniaque visité par un zebulon bien plus en forme que nous. Une attente certes fébrile et quelque peu usante pour les nerfs mais qui en se terminant annoncera le début du compte à rebours.
Il s'agit de se faire belle si la chose est possible!!!!



























































                          Au matin du jour tant attendu,levés bien avant l'aurore,l'oeil ne s'étant guère fermé au cours de la nuit n'est point difficile à ouvrir. Tandis que je tourne en rond tel un lion en cage,Patrick est parti accueillir Anaïs et Florian à l'aéroport. Assise,debout,assise,porte s'ouvrant et se refermant au moindre bruit jusqu'au moment où,enfin,je peux serrer dans mes bras,ces deux êtres si chers à mon coeur,deux ans que nous ne nous étions revus et pourtant c'est comme si c'était hier,force des sentiments abolissant l'éternité et le temps qui passe. Père Noël ayant pris du retard sur son calendrier natal,vidant sa botte qui semble inépuisable, nous sommes choyés,gâtés,couverts de cadeaux,le plus beau restant incontestablement celui de leur présence. Maintenant que nous voilà réunis,tous épuisés pour des raisons différentes,nous n'avons plus qu'à nous poser et profiter de ces vraies vacances qui ne font que commencer.
































                                                 Fort Kochi,nous y restons,le temps d'y retrouver nos esprits, flâner dans ses rues agréables,trouver nos repères communs,disserter sur tout ce qui fut et sera,d'y dévorer fromage,chocolat accompagnés de vin et de rhum,nos estomacs n'en reviennent pas de leur bonne fortune,occupée à me goinfrer,je n'ai malheureusement même pas songer à faire quelques photos de ces festins gargantuesques,ne me reste que le plaisir des mots,celui des papilles n'étant déjà plus qu'un lointain souvenir !!!!





Pierre tombale Vasco de Gamma














                                         Voix éraillée,toux,nez coulant,le corps exprime sans doute le relâchement après toutes les émotions de ces derniers jours,je suis malade,bronchite et sinusite,fort peu agréables sous ses latitudes. Je refuse cependant que ce malaise momentané,entache les moments de bonheur à partager avec les miens.


                                                           Vypeen Island,à quelques encablures de bateau de Fort Kochi, il fait bon y flâner au cours d'une journée,l'île est cependant beaucoup plus peuplée qu'escompté et la plage ne réussira pas à combler nos envies balnéaires.



Queue devant l'un des rare magasin d'(alcool














                                       Madurai


                             Bougeotte et soif de découverte,nous font monter à bord d'un bus de nuit,destination Madurai. 





                                               Bus nous débarquant glauques à l'aube du petit matin sur les trottoirs de la ville de Madurai(1,5 millions d'habitants),coeur spirituel du Tamil Nadu. Encore endormie en cette heure matinale,la mégapole ne tardera cependant pas à s'éveiller,circulation dense,concerts de klaxons,foule de citadins vaquant en tous sens et dans n'importe quel sens. Pour l'heure profitons de ce calme inespéré sirotant un délicieux café en observant le balbutiement des activités quotidiennes,marché aux légumes se mettant en place,livreurs déchargeant leurs camions,grand émoi en apercevant le Meenakshi Amman Temple,principale raison de notre venue dans la cité)dressant ses gopuram aux sculptures hautement colorées dans le clair obscur tandis que les premiers dévots en foulent le sol.......







                                                           La chasse à la chambre s'avère un peu longue et ardue,les hôtels ne manquent pourtant pas,mais bon nombres d'entre eux,sans doute réservés aux Indiens,affichent complets rien qu'en apercevant nos têtes,mais comme deux Floch valent mieux qu'un,réussissons à trouver notre bonheur à des prix bien évidemment défiant toute concurrence.


                                   Malgré les corps reposés,Anaïs et Florian,pour qui cet anarchique environnement bruissant est tout nouveau,semblent un peu déroutés, par la découverte de leurs nouvel univers,qui ne semble pas pour autant leur déplaire. Tant de choses à voir que nous ne savons où donner de la tête.









































































                                                             Le Meenakshi Temple,temple Hindou dédié à Parvati et Shiva,14 gopurams(tours) mesurant de 45 à 52 mètres ornées de quelques 33'000 sculptures,attirent quotidiennement 15'000 visiteurs et non moins de 25'000 le vendredi assurant un revenu de 60 millions de roupies par an. De récents attentats entre autres dans la ville d'Hyderabad,ont renforcé le système de sécurité,fouille à l'entrée et malheureusement interdiction d'y introduire son appareil photo. Les lieux emprunts d'une intense ferveur religieuse sont grandioses,statues,bougies votives,offrandes,cérémonies.... une ambiance que je ne saurais décrire avec des mots. Lieux sacrés,nous enrobant de son atmosphère sereine,peu importe la religion à laquelle nous appartenons. Une partie du temple est consacrée aux boutiques de bondieuseries et autres colifichets,tailleurs travaillant sans répit le pied sur la pédale de leurs machines à coudre. Joyeuse animation,délicieux brouhaha nous en ressortons groggy et un peu échevelés.






























                                                 Les bijouteries abondent et trouver le cadeau d'anniversaire,chaînettes de pied,plaisant à Anaïs,qu'une simple formalité.

                                   Marchés aux fleurs odorant et coloré,régal de tous les sens.












































                                                      Kanyakumari





                                                 Bain de foule,yeux,nez,oreilles saturés d'odeur,d'images,de sons,quittons Madurai,à bord d'un tortillard destination le sud du pays. Anciens employés de la SNCF,Anaïs et Florian,regardent le train avec des yeux ronds,barreaux aux fenêtres,ventilateurs au plafond,porte bagage investi par la foule excédentaire de passagers et surtout les portes restant ouvertes tout au long du trajet.


                     Kanyakumari,(30'000 habitants)connue sous le nom de cap Comorin,est la ville la plus septentrionale de l'Inde,elle en forme la pointe,l'endroit où se réunissent 3 océans. Un temple y est dédié à la déesse Devi Kanya Kumari,soeur supposée du dieu Krishna. Divers temples ornent le front de mer,l'immense statue d'un célèbre poète s'érige au large de la mer couleur d'aigue-marine,agitée de vagues écumantes,comme tout cape qui se respecte,Eole s'époumone,agitant l'air qu'il rend respirable,malgré la chaleur écrasante. Haut lieu de pèlerinage hindouiste,une procession haute en couleur,éléphants,danseurs bat son plein lors de notre arrivée.








                                                Nous avons ralliés les nosaures de nos coeurs à notre rituel du café(excellent dans le sud de l'Inde),une fois l'étape terminée.


                                                   Pèlerins,pêcheurs se pressent sur le front de mer,activité bourdonnante. Magnifique village aux maisons colorés,église où la ferveur chrétienne n'a rien à envier à la ferveur hindouiste ou musulmane,l'endroit est des plus plaisant et son ambiance est relaxante.







































































                                        Varkala



















                                                      Un nouveau train plus bondé que jamais,nous avons peine à y respirer tant nous y sommes serrés comme des sardines. Varkala,ville bruyante et quelconque,il suffit d'un petit trajet en bus pour y accéder à son attraction première,la mer et sa magnifique plage. Nous y trouvons une chambre coquette dans un petit guest house sympathique,cela prend comme des airs de vraies vacances balnéaires,n'y manque que l'apéritif,impossible à trouver,mais heureusement nous pouvons compter sur le jeu de Uno pour faire comme si nous picolions !!!!!


                                                Superbe plage de sable blanc mêlé de noir,où de nombreux prêtres assis devant leurs autels de fortunes,attendent les pèlerins indiens venus en nombre rendre hommage aux membres défunts de leurs familles. Une mer bleue turquoise couleur carte postale,agitée de ses nombreux rouleaux,l'endroit est idyllique. La plage est bordée d'une falaise où pousse une luxuriante végétation tropicale,c'est là que s'alignent restaurants et boutiques à touristes,peu nombreux en cette fin de saison. Busards,aigles de mer s'adonnant à un gracieux ballet dans le bleu azuréen.








































                                 Oisiveté de quelques jours de baignade,le temps de prendre quelques couleurs voir de rougir un peu. Plus spectatrice qu'actrice dans ces jeux aquatiques qui font le régal de mes trois compagnons,courageuse mais pas téméraire,la mer a vite fait de m'effrayer. Patrick quant à lui,passe son tour lorsqu'il s'agit de faire du shopping,tandis que Florian,chevalier servant nous accompagne patient dans notre recherche du Graal.























                                                                               Alleyppey(Allappuzha)




                                                    Nouveau tortillard se tortillant poussif,éructant une noire fumée,s'arrêtant à chaque petite gare postée le long de sa route,les kilomètres sont peu nombreux mais il met un temps infini pour arriver à Kotayam,ville bourdonnante et pour nous sans grand intérêt si ce n'est celui d'embarquer à bord d'un ferry jouant les taxis à travers le lacis des backwaters (canaux) qui font la réputation de la région. Les backwaters,réseau de canaux bordés de villages lacustres étendant leurs méandres à perte de vue. Il y règne une intense activité, population se déplaçant en barque,le riz et autres céréales chargés à bord de barges avant de gagner leurs entrepôts,nombreux house boat(palace flottant pour touristes de tous poils et tous horizons)...... Cocoterais,rizières,villages aux maisons colorées,faune aquatiques(volatiles en tous genres,échassiers,cormorans......) jalonnent notre plaisante balade de 2 h 30,les paysages sont magnifiques. Reste que les backwaters sont un chef d'oeuvre en péril,surexploitation,pollution,le niveau de l'eau a baissé de 40 % en un demi siècle.













































                            Allappuzha,surnommée la Venise indienne,n'a de commun avec la belle italienne que ses canaux,cubes de béton colorés,villas et bâtiments ostentatoires ne pouvant rivaliser en rien avec le Doge et autres palais vénitiens,l'Inde qui pourtant sait bien nous enivrer de bonnes et mauvaises odeurs pour une fois fait profil bas face à sa concurrente. Brouhaha,trafic en tous sens,klaxons animant un paysage urbain chaotique,la ville n'est pas déplaisante,mais peine à retenir toute mon attention. Chambre une fois de plus coquette et sympa,apéritif agrémenté,le fait est rare,de bière fraîche.






                                            Balade le long des canaux ombragés d'arbres majestueux,découverte d'un temple jaïn,une grande plage où rôtissent quelques chameaux en attente de touristes,sans parler des Sharjah shake (milk shake composé de banane,de noix,cannelle,glace.....) délice enchantant nos papilles et que nous découvrons bien trop tard au cours de notre périple... rendent ce séjour des plus plaisant.


























                                                 Fort Kochi








                      Retour à la case départ,sonnant même si il nous reste encore un peu de temps,le glas de ces merveilleux moments d'intimité,complicité..... annonciateur d'une séparation à laquelle déjà en mon for intérieur je me prépare.



                                     Nous y retrouvons notre guest house où notre chambre attendait sagement notre retour,chaleur de plus en plus importante,air saturé d'humidité,touristes de moins en moins présents. Nous sommes tous contents de retrouver le calme et le charme suranné de cette petite ville hors du temps où il fait si bon vivre. Entre glandouille,apéritif(les garçons ont réussi à mettre la main sur une bouteille de rhum),partie de Uno,l'heure est aux derniers préparatifs.







                                                  Visite du quartier juif,exploration de ses boutiques,papouille pour les filles,massage ayurvédic,certes agréable,mais où sont passé mes chacras,se sont-ils fait la malle face à l'odeur de huile de yack rance ou alors se sont-ils ouverts sans que je ne m'en aperçoive????? Virée à Ernakulam,centre urbain,concentrant boutiques et magasins, gares routière et ferroviaire,gargotes.... Patrick à l'insu de son plein gré sera entraîné dans notre journée shopping,et pour sa peine sera récompensé d'une belle paire de chaussures offertes par Florian. De mon côté,visite chez l'oculiste,où force m'est de constater que ma vue baisse et que le port de lunettes de lecture s'avère désormais nécessaire,suis-je en train de devenir une vieille bique ????? Nous ne saurions quitter Ernakulam sans avoir déniché ,non sans peine,ce qui sera notre dernier Sharjah shake !!!!

                                             C'est en voyant les sacs se remplir,que je réalise l'imminence du départ,mon ceour est étreint de tristesse,je me console en me disant que cette fois-ci la séparation ne sera pas si longue de plus Anaïs et Flo sont contents de retrouver leurs enfants qui commencent à leur manquer. Nous ne pouvons éviter le ballet des dernières fois qui rend chaque instant encore plus fort et plus précieux les teintant d'ores et déjà d'un brin de nostalgie à l'idée qu'ils ne seront plus.


























                          Leurs avion décollant tôt,nous sommes sur pied de guerre dès 5 h du matin,ma léthargie matinale,m'aidera à vivre la douleur du départ,comme dans un rêve qui s'achève le tuk tuk apparaît emportant avec la vitesse de l'éclair,mes amours de nosaures !!!! Fin d'une histoire,avec mon poussin il ne nous reste plus qu'à reprendre le cours de la nôtre !!!!! Une journée passée,dans un mutisme quasi total,chacun dans son monde tentant de récupérer comme il peut de toutes ces émotions fortes.





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