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Le vrai domicile de l'homme n'est pas une maison mais la route,et la vie elle-même est un voyage à faire à pied. Bruce Chatwin

mardi 21 janvier 2014

Népal-Inde Butwal-Varanasi du 14 au 20.01.2014

                                       Népal-Inde

Butwal,le 14.01.2014

                                        
                                            Dernière fois,deux petits mots si simples donnant un sens et une saveur si différente à des actes quotidiens partagés si souvent,ils ont un côté si définitif que chacun mesurent encore plus la valeur de tous ces instants,leur donnant un sentiment d'urgence,une fois passés il sera trop tard !!!!!! Dernière soirée,dal baht,conversation,un ange passe,les silences en disent plus longs que les mots,malgré la tristesse qui déjà commence à tous nous gagner,nous nous raccrochons encore à l'idée qu'il y aura encore demain matin et le dernier petit déjeuner.


                                        Petit déjeuner consommé,il n'y a plus rien à quoi se raccrocher,l'heure de la séparation a sonné,définitivement,elle sera déchirante,Purna et Sita pleurent à chaudes larmes,Prakash se cache et Kali consternée par la scène fait de son mieux pour amuser la galerie. Chamboulée,je m'enfuis avant de me noyer dans mes larmes,encore un coin du monde où je laisse un bout de mon coeur chaviré,plus le temps passe et plus il m'est dur d'en recoller les morceaux,instants d'émotion tellement intense que le manque des miens,ceux que j'ai laissés du côté de l'Europe,se fait encore plus cruellement sentir. Il ne me reste plus qu'à compter sur notre allié,le temps,qui sait panser les plaies et atténuer la peine.


                                                Bucéphales et bagages chargés sur le toit du bus,nous n'avons plus qu'à nous laisser porter par le cahincaha ronronnant de notre engin motorisé,laissant le temps à mon âme de ruminer toute sa tristesse. Magnifique route virevoltante déjà effectuée en vélo,il est rigolo,les fesses posées dans un bus de se souvenir de tous ces bonheur et difficulté. Beaucoup plus facile,mais l'étape n'a pas le même goût,je me sens étrangère à toute cette belle nature qui m'entoure.


                                              Butwal déjà,même pas fatiguée. Avons quitté Pokhara sous un magnifique soleil,ici le temps est gris et tristounet en harmonie avec l'état de mon âme. Nous retrouvons le chemin de notre douillet petit hôtel sans difficulté aucune et y reprenons nos quartiers comme si nous ne l'avions jamais quitté,bien consciente que là aussi c'est ma dernière nuit au Népal.


                                 Népal

                          Népal petit pays qui n'a même plus droit à son titre de royaume, perdu au cours de son histoire politique mouvementée, après 4 mois et demis passés sur tes terres l'heure des aux revoir a lui aussi sonné. Je ne dis pas adieux,car tu as si bien conquis mon coeur que toujours vers toi je reviendrai. Te parcourir en vélo ne fut pas toujours aisé,tes routes pourries et montueuses,ton trafic et ta pollution infernale mais tu m'as régalée de la douceur de ta population qui même très pauvre,garde fierté,sourire et de grands yeux noirs brillants,de ta magnifique nature,forêts,hautes montagnes majestueusement enneigées.......tu es bien plus encore,tu fais partie de ces endroits qui ne se décrivent pas avec des mots mais se vivent avec le coeur,la seule grande question en te quittant est de savoir quand est-ce que je te reverrai !!!!!!


                                          Inde

                                     Utar Pradesh

Ramchaura,le 15.01.2014
Etape:93 kms

                                         Sommeil difficile à trouver,réveil des plus matinal,nuit des plus courte,je ressens cependant une certaine exaltation à me remettre en selle et reprendre la route. Ayant perdu de l'altitude,les températures sont plus clémentes tandis qu'un dense brouillard a pris possession de tout ce qui l'entoure.


                                               La route jusqu'à la frontière indienne nous est déjà connue,longues lignes droites et platitude sans surprise à travers la plaine du Teraï étincelante du vert et du jaune de ses champs d'orge et de colza.

                                                    Un câble de frein de mon bucéphale a eu la bonne idée de rendre l'âme au départ de Pokhara,Bhairawa,retournons dans la boutique de cycle qui nous avait bien dépanné lors de notre précédent passage et le tour est joué.


                                              Sunauli,frontière népalo-indienne,une foule importante s'y presse,mais les formalités sont d'une rapidité et d'une simplicité enfantines. Bienvenus en Inde,vaste «continent»peuplé de 1 milliard 210 millions d'habitants,nous ouvre les bras,reculons nos montres,que nous ne possédons toujours pas, de 15 minutes. Sa capitale:New Delhi Sa monnaie:la roupie indienne.
Frontière Népal Inde Sonauli










                                           La bonne surprise de ce jour,route plate en relativement bon état et surtout peu circulante,la petite reine y tient la place d'honneur, à travers un Teraï désormais indien, affichant des paysages similaires,vastitude mise à part, à ceux du Népal,je ne suis guère dépaysée. Étrange d'être à nouveau en selle après de si longues vacances,malgré le farniente de ces dernières semaines,les kilomètres défilent allègrement. Région peu habitée,briqueteries,champs et cultures,orge,colza,cannes à sucre occupent la majorité de l'espace,seuls quelques petits villages fermiers émaillent notre parcours. Après 50 kilomètres,se présente la première agglomération d'importance,jour de marché,il y règne un chaos indescriptible,foule compacte tentant de se frayer un chemin entre véhicules en tous genres,moto,rickshaw,chars à boeufs,vélos,,bus,camions......véritable jungle urbaine d'où il n'est pas facile de s'extirper.




                                           70 kilomètres dans les pattes,nous pensons raisonnablement mettre un terme à cette étape et la grandeur de la ville nous laisse espérer à l'existence d’hébergements,que nenni pas le moindre lieu où loger,obligés de poursuivre notre route sous un soleil déclinant. Chemin faisant effectuons de multiples demandes qui toutes nous renvoient à chaque fois 2 kilomètres plus loin. Les 2 kilomètres s'additionnent impitoyablement sans que nous ne voyions rien venir,la fatigue se fait sentir,mal aux pattes et aux popotins,nous nous accrochons même si la situation commence à devenir préoccupante avec la nuit qui s'installe. Un petit restaurant de bord de route sera notre sauveur du jour,une pièce servant de bureau deviendra notre chambre pour cette première nuit indienne,la douche est bien évidemment en option,mais tellement heureux d'être sortis de ce mauvais pas,que cela n'a guère d'importance. En Inde qu'on se le dise,rien n'est jamais gratuit et les Indiens ont la fâcheuse tendance à imaginer qu'en Europe l'argent pousse sur les arbres,il nous en coûtera donc 300 roupies(4,5€)sans possibilité de
négociation pour cet hébergement de fortune,l'enfoiré,qui n'est point gêné aux entournures,ira même jusqu'à nous demander un cadeau,ben voyons,bienvenus en Inde !!!!!!!






Gorakhpur,le 16.01.2014
Etape:33 kms


                                                       Rompus de fatigue,nous n'avons guère tardé à rejoindre les bras de Morphée pour une nuit de sommeil étonnament bonne. Au réveil, brouillard tellement dense que nous ne voyons pas à 1 mètre,humidité tellement importante que nous ne tardons pas à être dégoulinants. Les animaux ont revêtu leur tenue d'hiver,t-shirt pour les chèvres,couvertures pour les buffles.





                                                                Route toujours aussi plate,trafic s'intensifiant au fur et à mesure des kilomètres,villages se transformant en ville de plus en plus importante. Le passage du train donne lieu aux passages à niveau à des embouteillages impressionnant,foule compacte,cacophonie de klaxons,la discipline n'est pas à l'ordre du jour,et il faut apprendre à forcer le passage sous peine de rester plantés sur place en attendant l'arrivée du prochain train.


                                       Gorakhpur(623'000 habitants),est atteinte sans difficulté,ville carrefour,véritable fourmillière humaine,la vie semble y tourner autour de sa gare ferroviaire,en face de celle-ci pléthore d'hébergements,il n'est point trop dur pour Patrick de nous dénicher un endroit correct pour un repos bien mérité,où la douche est en tête de liste du programme d'animation de ce jour. Nous voilà à nouveau plongés dans les tripes de l'Inde,qui étale sa joyeuse animation colorée,sa cacophonie indescriptible,ses poubelles,sa crasse,le regard insistant et inquisiteur de sa population,ses odeurs bonnes et mauvaises..... y reprendre nos marques ne s'avèrent si difficile.




Gare de Gorakhpur







Barhalganj,le 17.01.2014
Etape:67 kms

                 
                                                        L'Inde,pays qui jamais ne s'endort,le bruit est aussi important à l'extérieur qu'à l'intérieur. Respect du voisin et de son intimité,deux notions complètement étrangères à ce pays,une bande de jeunes occupant les chambres voisines,mèneront la sarabande durant une grande partie de la nuit,les hurlantes de mon poussin,n'y changeront rien et la nuit sera pourrie,bienvenue en Inde!!!!!!

                                                                                  Malgré la fatigue,aucune envie de nous attarder en ces lieux où nous ne ferions qu'additionner une nouvelle nuit de mauvais sommeil. L'humeur saisonnière est au brouillard et à la grisaille,aucune surprise,lorsque ce dernier nous accueille de sa densité opaque,paresseux il ne se lève qu'en milieu de journée,inutile d'attendre son bon vouloir.




                                                  Patrick a juste le temps de s'extasier sur la route en si bonnes conditions avant que celle-ci ne se dégrade considérablement,bande d'asphalte lépreuse sur laquelle,nous serons secoués comme de vrais pruniers tout au long de l'étape,jonglant entre trous,pavés,bosses,une étape digne du Paris Roubaix,réduisant en miette,popotin et bras,une chance cependant celle-ci est plate et le trafic point trop dense. Une attention de tous les instants de rigueur,la civilité routière ne faisant pas non plus partie des qualités indiennes,Patrick s’attrapera à deux reprises avec des chauffards irrévérencieux,la situation n'a pour l'heure rien de flippant.


                                               Vaste plaine agricole,aux formes estompées par le brouillard,à perte de vue champs de colza,orge,cannes à sucre.... nombreuses briqueteries où femmes et enfants y cassent le charbon alimentant le foyer. Précarité des conditions de vie,où les plus pauvres ne semblent même pas avoir de quoi partager le rien qu'ils possèdent,abris de fortune pour certains tandis que d'autres n'ont même pas cette chance, alors que les températures nocturnes sont des plus basses et l'humidité importante. Un baba en compagnie de sa vache sacrée marchant à destination de Varanasi,manifestation religieuse,le dieu singe Hanuman est baladé dans un palanquin suivi d'une foule de fervents accompagné d' un éléphant lui aussi sacré accordant sa bénédiction moyennant finance,scènes surprenantes et incongrues qui font tout le charme d'une Inde qui ne semble jamais vouloir changer.
























                                                                   Le moindre arrêt de notre part suscite un attroupement digne de stars de cinéma,pas difficile d'imaginer comment les animaux doivent se sentir au zoo,horde d'indiens nous entourant,sans nous parler dissertant sur nos équipages nous fixant de leurs regard noir et éberlué.


                                                                                                                                          Barhalganj,ville de moyenne importance,nous sommes cassés cuit dur et n'avons qu'une envie,celle de nous poser. A notre grand étonnement force nous est de constater que les logements ne courent définitivement pas les rues,Patrick devra y mettre toute son énergie restante et nous dénichera,l'hôtel Sahi Palace,qui n'en porte que le nom,chambre correcte,flambant neuve mais déjà vieille.


                                                           Tellement poussiéreux que même glaciale la douche s'avère primordiale,elle demande un énorme courage et à voir la couleur de l'eau,je me demande si je serai réellement plus propre après celle-ci!!!!!!

                                                             Une bonne nouvelle maintenant que nous voilà en Inde,le plat national n'est plus le dahl bat mais le thali,mais qu'est donc je vous le donne en mille,et bien du riz,des légumes et une soupe de       lentilles et oui il n'y a guère que le nom et les épices qui varient. Beaucoup de similarités culinaires entre l'Inde et le Népal,les snacks y sont plus variés et nombreux,mais on y retrouve samosas et pakora,les chapatis(galettes de farine cuite dans un tandori,four de terre)ce qui pour nous se rapproche le plus du pain font partie de la diète quotidienne. Desserts et sucreries abondent,et ce soir nous nous régalons d'un délicieux Halwa(purée de carotte sucrée additionnée de raisins,noix de cajou,épice)succulent. L'estomac bien lesté,il n'est point dur de sombrer dans un juste sommeil.







Balcon du Sahi Palace


Mau,le 18.01.2014
Etape:49 kms


                                                                                                                                                                                     Le brouillard habituel a cédé sa place à la pluie,je ne saute pas de joie,mais à part composer avec,nous n'avons guère le choix. Au menu du jour,boue compacte,gluante,glissante,trous,ornières,bosses,flaques d'eau....dommage que nous n'ayons songé à emmener des palmes. La route dans l'ensemble en meilleure état que celle de la veille reste toujours aussi plate et le trafic encore moins dense,voilà qui facilite grandement les choses.





                                  Malgré mon habitude de l'Inde je suis toujours aussi sidérée de constater dans quelles conditions vit une grande partie de la population,au bord de la nationale,abris de fortune composés de pauvres bouts de plastic,paille en guise de couche,entourés de tonnes de détritus, c'est là que vivent rickshauwallah et leurs famille. Des scènes de la sorte se répètent à l'infini,profondément touchée,j'en ai les tripes qui se nouent et l'esprit qui turbine. Plus aucune envie de se plaindre de quoi que ce soit,point étonnant que les indiens ne soit pas agités par d'intenses sentiments de compassion,l'Inde vaste jungle où tout un chacun survit au prix d'une lutte acharnée et quotidienne,seuls les plus forts survivent. Je me marre doucettement,en pensant qu'à l'heure actuelle on en parle comme d'un pays émergeant,ce qui pour moi veut dire que les riches vont devenir encore plus riches et les pauvres de plus en plus pauvres !!!! 
                                                              

                                                            Grande plaine agricole toujours en toile de fond,flamboyants,teks,cocotiers,manguiers et quelques bananiers. La région est plus densément peuplée enchaînant les petites bourgades en ébullition vivant au rythme de leurs marchés. Noyées sous la flotte,les villes sont moins agitées que de coutume,peut-être,ne sont-ce pas les intempéries qui en sont la cause,les samedi et dimanche,sont jours de congé hebdomadaire.

                                                                   Chemin faisant,plat de légumes et chapatis,thés revigorants,effet ne durant qu'un bref instant. Déluge s'intensifiant,Eole s'en mêle,dans le nez au mieux de travers tandis que les éclairs déchirent le ciel,place à un bel orage,en atteignant la ville de Mau. Là encore y trouver un hébergement n'est pas des plus simple,tours et détours,fourvoyés nous nous payons une visite gratuite et non guidée des dépotoirs de la ville,route défoncée nous nageons dans les détritus en compagnie de nos bucéphales submergés de l'eau montant en deçà de la chaîne,petit instant de frayeur les miches serrées sur la selle. Au bout de ce chemin de croix,chambre et lit douillet en guise de récompense.

                                                                                                                                         Le thali du soir est avalé face à un petit temple où les dévots se déchaînant dans des chants lancinants hautement cacophoniques,la ferveur ne gagne pas ma tendre moitié par contre effet somnifère garanti.









Paharpur,le 19.01.2014
Etape:65 kms

                                                           Il ne pleut plus mais vision cauchemardesque offerte par rues et routes inondées. Des paysages similaires à ceux des jours précédents,monotonie de cette toujours aussi vaste plaine plantée de colza et autres légumineux,jalonnée de fermes et leurs troupeaux de buffles,chèvres.                           




                                                                Route défoncée et cassante,le passage de chaque bourgade est marqué par des pavés inégaux sur lesquels nous jouons à saute mouton. Gazhipur,la plus grande agglomération se trouvant sur notre parcours en ce jour,elle regorge de guest house et hôtels,quelle aubaine,mais voilà,dans les moins chères ne sommes pas dotés du bon pédigrée,y règne une certaine ségrégation raciale et les étrangers n'y sont pas les bienvenus, sommes renvoyés sur les grands hôtels pour richetauds et là c'est notre porte monnaie qui fait la gueule. Nous passons notre chemin non sans nous embourber dans le cloaque des rues citadines.





                                                                          Poursuivons notre chemin,bourgades de plus ou moins grande importance se succédant,aucun hébergement en vue,la fatigue commence à se faire sentir,popotins et bras sont douloureux. En bord de route un petit Dhaba(gargote)se propose de nous accueillir pour la nuit. En guise de chambre,une litière de paille délimitée par des tables,sur laquelle,contre finance(il y a du progrès nous donnons ce que bon nous semble) nous installons notre campement. J'aurais pu rêver mieux,mais c'est mieux que rien,au moins sommes-nous à l'abri de l'humidité et nos hôtes indiens sont sympathiques sans être trop envahissants.

































                                                                                                                                                                    Ouvert 24h/24,les lumières ne s'éteignent jamais dans notre dhaba du bord de route et une animation quasiment constante y règne,malgré tout la nuit de sommeil fut correcte,étonnant !!!!


Varanasi,le 20.01.2014
Etape:58 kms






                                                                                Debout dès potron minet,pluie et brouillard sont absents en ce petit matin. Rencontre des plus sympathique avec un chauffeur de camion sikh qui nous offrira un thé.


                                                                                    Paysages sans surprise,route inégale dans sa qualité,trafic beaucoup plus important,camions,motos,bus,tuk tuk,nombre hallucinant de vélo... pétaradant,klaxonnant,musique à fond les manettes pour certains,la pollution est malgré tout beaucoup moins importante qu'au Népal,une partie des véhicules roulant au gaz.


                                                                   En approchant de Varanasi,le chaos devient hallucinant,enchevêtrement de véhicules piétons,vaches,chiens.... lors d'un passage difficile,débandade généralisée,chacun tentant de trouver la meilleure voie possible,véhicules en tous sens animaux gambadant dans le mitard..... Il y a 4 ans j'aurais frôlé la crise cardiaque en imaginant une telle scène,étonnament à l'heure actuelle,ce chaos ne m'affole plus,règle et ordre abolis il me semble même plus facile d'y trouver ma place,de la pure démerde!!!!!






Le Gange


                                                                                                                                                                                      Atteindre le centre de Varanasi n'est pas une mince affaire,la foule y est tellement compacte,que nous avançons au rythme du surplace,l'occasion de s'octroyer une petite pause lassi(yoghurt liquide parfumé de différents arômes)dont nos mémoires avaient gardé un si beau souvenir.


                                                                         Varanasi,nous y avons vécu tant de moments mémorables,en y accostant,l'émotion est grande,la ville n'a pas changé et y être parvenu à la force de nos mollets y ajoute une dimension supplémentaire. Les hébergements y sont légion,j'aurais aimé demeuré au même endroit que lors de nos précédents séjours,loi du marché oblige,les prix y ont trop augmenté. Patrick après de longues recherches nous dénichera une chambre sympa au family guest house,grande,propre et tranquille.


                                                                               L'heure est à un peu de repos,lessive avant que nous ne partions nous immerger dans les splendeurs de cette ville au charme toujours aussi opérant,qui sera l'objet du prochain chapitre !!!!!












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