Turquie
Priene,le
5.06.2014
Etape:70
kms
Odile
et Gilles,couple de motards français en vacances pour 3 semaines en
Turquie,sympathique rencontre,agréable conversation autour d'une
bonne bière qu'ils ont la gentillesse de nous offrir. Les
propriétaires n'étant pas non plus en reste nous offrant notre
soupe du soir.
Après
le vent,la pluie,ciel bas et gouttelettes au réveil, pas vraiment
chaud. Retrouvons Odile et Gilles pour un brin de conversation avant
de reprendre la route,rencontre des plus chaleureuse,l'Europe n'est
pas si pourrie !!!!!
Relents
lacustres pestilentiels propres à me donner la nausée,la
prolifération d'algues vertes,sans doute signe de pollution,depuis 2
semaines en serait la cause,c'est beau mais ne suis pas fâchée de
m'en aller,la noirceur du ciel confère aux lieux un aspect
étrange,comme hantés par des esprits malins.
Début d'étape plutôt aisé,mômes,sur le
chemin de l'école buissonnière, nous n'avançons
guère,fleurs,oiseaux,paysages,hommes jouant aux dominons dans les
cafés,odeur de gözelme finissant leur vie au fond de notre
estomac,tout retient notre attention et nous freine,heureux comme des
poissons dans l'eau les yacks.
Quittons
le lac Bafa après l'avoir longuement longé,retour sur la nationale
toute aussi cassante que notre petite route campagnarde,quelques
charmants villages jalonnent notre parcours,maisons de
pierre,gigantesques nids de cigognes oliveraies,fruitiers,cultures
intensives de fraises,nous ne pouvons y résister et quel délice
!!!! La frénésie du dénivelé cède la place à une platitude
bienvenue,petite route balayée par un furieux vent de face, il
s'acharne sur nous fétus de paille louvoyant ,marins ivres tentant
de rentrer au port,il y a fort longtemps qu'il n'avait soufflé aussi
fort,épuisant. La campagne est magnifique,paysage
méridionaux,collines toutes en rondeur où poussent
cyprès,eucalyptus... maisons de couleurs,il fait très chaud,un
petit verre de rosée ne serait pas de refus et se marierait tout à
fait avec l'ambiance.
Miletos,amphithéâtre,partiellement
reconstruit seuls vestiges de cette ville ancienne datant d'il y a
fort longtemps,point besoin d'acheter un billet d'entrée tout est là
qui s'étale devant nous. Suons et ahanons sur cette fin de
parcours,la fatigue est d'importance et je ne suis hantée que par un
seul désir,me poser. Priene,un charmant café,on nous y amène
diligemment,un excellent café turc,possibilité d'y planter notre
tente,l'endroit situé en bord de route nous paraît un peu
bruyant,solution de repli en cas d'infortune,comptons bien trouver
mieux.
Poursuivons sur quelques
kilomètres,Priene,de hautes parois montagneuses,au creux desquelles
se niche un charmant petit village,doté d'un camping et d'un hôtel
qui ne nous tentent guère,permission nous est accordée pour planter
notre guitoune dans le beau parc de la commune,il fera tout à fait
notre affaire.
Obligée de me pousser aux
fesses pour partir à la découverte de Priene,ville antique,nichée
au creux de la montagne,rentrée par la sortie,pas besoin de
m'acquitter du droit d'entrée. Cadre majestueux,quelques colonnes
tiennent encore vaillamment la route,pour le reste amas de pierres
hétéroclite qui ne me font guère sauter d'enthousiasme,certes la
cité antique date de quelques 1'600 ans avant JC,pas férue
d'archéologie,complète néophyte,pour moi,ce n'est guère plus
qu'un vulgaire tas de caillasses,je préfère utiliser mon
imagination à d'autres fins que celles de reconstruire de vieilles
antiquités.
Une bière pour fêter
cette fin d'étape ardue avant de nous glisser dans nos couches où
nous nous écroulons comme des masses.
Kusadasi,du
6 au 8.06.2014
Etape:58
kms
Calme
absolu,nuit parfaite,ciel toujours aussi chargé et menaçant,ouvrir
l'oeil avec une aussi belle nature comme compagne,le rêve de tout un
chacun.
Départ
tranquille,l'étape ne devrait pas être longue, avons rendez-vous à
Söke(12 kms)avec Ege(warm showers),il a une tradition,celle
d'effectuer un bout de route en compagnie de ses invités pour les
ramener à la maison. Ayant rendez-vous à 10 h,avons largement le
temps de nous extasier et lézarder en route. Malgré toute notre
bonne volonté,nous nous pointons sur les «lieux de notre
rendez-vous» avec plus d'une heure d'avance,pied de grue dans une
station service où là aussi les pompistes semblent sacrifier à la
tradition en nous offrant le thé. Bout de route se transformant en
la salle des pas perdus,le temps tourne et nous sommes comme ma soeur
Anne et ne voyons rien venir. Retournons sur nos pas par acquis de
conscience,toujours rien,décidons de poursuivre,allons bien le
croiser à un moment ou à un autre,une lumière se fait
lorsque,après une rude grimpette,nous nous rendons compte qu'une
autre route rejoignait Söke. Arrêt dans une nouvelle station
service,un homme appelle Ege qui faisait le poireau en d'autres
lieux,nouveaux thés offert pour combler les minutes de cette ultime
attente,il est plus de midi,lorsque enfin Ege fait son apparition,tout
sourire et aucunement perturbé par les derniers événements,contact
direct et sympathique,tous en selle,roulons de conserve pour cette
balade qui n'aura rien de bucolique s'apparentant plus au chemin de
croix menant au calvaire. Ege qui connaît bien la région,nous
emmène par tours et détours afin de nous éviter de trop rudes
grimpettes,heureusement,car nous enfilons les rudes grimpettes comme
des perles sur un collier et les kilomètres semblent augmenter au
fur et à mesure de notre progression,paysages méridionaux sont
toujours d'actualité. Davutlar,charmante bourgade animée,la pause
thé est bienvenue,dans la rue,un stand propose gratuitement de
délicieux beignets sucrés,nous comprenons le pourquoi de cette
gratitude,présent effectué par une personne ou famille en deuil en
contrepartie d'une prière. Je ne sais pas ce qu'il est advenu de ma
prière,mon estomac quant à lui exulte.
Atterrée par
le spectacle s'offrant à mes yeux en rejoignant la côte,quartiers
entiers de villas,immeubles construits à des fins
touristiques,uniformité navrante,tous sont fermés en cette période
qui n'est pas encore de saison,ajoutant encore à la tristesse pour
moi désolante des lieux. Cafés et restaurants bordent le front de
mer,ce n'est pas la promenade des anglais,mais ce n'est pas si pire.
De beaux bâtiments joliment restaurés où prennent place commerces
en tous genres, ton racoleur des vendeurs où se presse une foule
consommatrice.
L'appartement
de Ege,auberge espagnole en plus bordélique ressemble à un halle de
gare où chacun y va et vient au gré de son humeur,surtout la nuit.
Séjour un peu chaotique entre rires et larmes,un repos difficile à
trouver. Peu de choses trouvent grâce à mes yeux en ces lieux
défigurés par le tourisme de masse et la spéculation
immobilière:le quartier seul rescapé affichant encore couleur
locale où vit Ege,petits cafés,commerces et épiceries y tiennent
encore le haut du pavé tandis que de vieilles maisons tentent
vaillamment de survivre contre vents et marées. Un sympathique
marché de poissons,Pigeon Island et son château joliment restaurés.
Seferihisar,le
9.06.2014
Etape:87
kms
Pas fâchée de
quitter,Kusadasi,définitivement moche et un brin déprimante. Après
orages et pluies de la veille,le beau temps est au rendez-vous. A la
sortie de la ville ce n'est plus tout a fait la même chanson,se
succèdent marina et hôtel de luxe. Début d'étape très
circulante,impressionnant,le nombre de bus touristiques. Délaissons
la nationale pour lui préférer,une petite route côtière plus
longue. Le ré
Orage
aux fesses et vent dans le nez,il est temps que nous nous posions.
Seferihisar,ville moche,à sa sortie,station essence,un jeune
pompiste très sympathique,parlant le français couramment,nous y
plantons notre tente au pied de la mosquée en compagnie des boucs et
des chèvres avant que n'éclate l'orage et ne tombe la pluie.
Izmir,du
10 au 11.06.2014
Etape:52
kms
Nuit de rêve,bercés
par le chant de la pluie sur notre guitoune,même l'appel tonitruant
du muezzin n'arrive pas à me tirer de mon sommeil.
Paysages
de la même veine que ceux de la veille. Les faubourgs
d'Izmir,s'étirant et s'étendant longuement avant la ville,perpétuel
yoyo continuel.
Nous avons rendez-vous
avec Mustafa(warm showers),vivant dans le quartier de Buca,à 10
kilomètres du centre ville. Le système de numérotation des rues
est étranges en Turquie et même après tout ce temps,nous n'avons
pas encore la grille de décodage,tournons et virons pour trouver le
bon numéro. Point besoin de s'affoler en cas de souci,en Turquie
nous pouvons toujours compter sur l'amabilité et la serviabilité de
la population. Premier passant appellera Mustafa sans succès avant
que ce ne soit au tour d'un fleuriste qui,après nous avoir offert le
thé,délaissera sa boutique pour nous amener à bon port.
Mustafa,étudiant,futur
instituteur d'école enfantine,un appartement bordélique semblant
aller de paire avec le statut,accueil simple et chaleureux,une maison
qui rapidement devient la nôtre. Izmir,nous n'avions guère envie
d'y rester,mais la sympathique ambiance du quartier populaire de
Buca,ses beaux jardins nous donnent envie de faire plus ample
connaissance avec la cité.
En soirée,violents
orages et pluies,le thé nous est offert dans le petit café du
quartier.
Izmir,troisième
plus grande ville de Turquie,4 millions d'habitants,construite à
flanc de collines,mélange hétéroclite populaire,animée sans être
agitée,d'immenses bazars,mélange d'orient et d'occident où ne
subsistent que peu de vestiges du temps passé. Pour les moussafirs
que nous sommes point munis de la carte de bus idoine,les transports
seront tout simplement gratuits. Patrick est toujours inquiet pour
son yackounet qui ne tourne pas vraiment rond,Mustafa l'accompagnera
dans un magasin de vélo impuissant,nous ne pouvons que croiser les
doigts.
Superbe soirée
autour d'un bon repas accompagné de bière,vin,bonne musique,Mustafa
nous a gâtés.
Alyaga,le
12.06.2014
Etape:58
kms
Circulation infernale,rues
étroites, les rues d'Izmir ne sont pas amies de la petite reine.
Embarquons à bord d'un ferry afin de traverser la baie,jusqu'à
Acyaka banlieue plaisante et un peu huppée. Début d'étape pas
vraiment sympathique,vent dans le nez et trop circulante.
Retrouve après une
pause thé,mon bucéphale avec la roue arrière à plat,avons beau
chercher,ne retrouvons pas plus le fauteur de trouble que le
trou,mystère et boules de gomme.
Enfin,les paysages
commencent à se faire plus sympathiques,collines
mordorées,oliveraies,champs de blé où déjà les moissons sont
terminées. Patrick,met pied à terre,sa roue arrière bat la
breloque,l'axe s'est cassé,impossible de rouler.
Auto stop et long
poireautage en bord de route sous un cagnard sans pitié avant qu'un
jeune homme ne s'arrête ,il se rend dans la prochaine petite
ville,Alyaga,qui ne trouve qu'à 10 kilomètres,toujours mieux que
rien. Il aura la gentillesse de chercher et nous déposer devant un
magasin de vélo. Accueil incroyable,thé,limonade,chocolat. Patrick
passe par toutes les couleurs de l'arc-en-ciel en voyant notre papi
mécano attaquer son yackounet au marteau,de plus,il est persuadé
que le patron est trop gentil pour être honnête !!!!!
Quelques deux heures plus tard,yackounet semble être momentanément
remis sur pied,l'addition s'élève à 20 lires,le thé coule
toujours à flot,repartons avec 2 bouteilles d'eau,du jus de
fruit,des clopes....mais comment font-ils pour vivre ????
Avec toutes les
péripéties de la journée,il se fait déjà tard,trouvons quelques
kilomètres plus loin,un restaurant de bord de route,une pelouse où
nous pouvons planter notre guitoune,pas fâchée de tourner la page
de cette journée qui fut il faut bien le dire,merdeuse !!!!!!
Hayvalik,le
13.06.2014
Etape:96
kms
Sans n'avoir rien
commandé,arrive une assiette complète petit déjeuner,toujours
aussi touchée,par ces présents quasiment quotidiens qui nous
tombent tout cuits dans le bec,la journée a bien commencé et ne
peut que bien se dérouler.
Route faisant le dos rond
mais sans véritable excès,vent dans le nez toujours présent qui se
renforcera au cours de la journée. Petite route sympa et balade
rurale à travers oliveraies et vergers. Chandarli,bourgade balnéaire
qui fleure bon les vacances et la crème solaire,un château joliment
restauré,son marché hebdomadaire haut en couleurs.
Retour sur la
circulante nationale,culture intensive d'olive,puantes usine d'huile
d'olive,mines carrières. Partout de nouveaux complexes,villas,et
immeubles de vacances. Retrouvons la mer par intermittence. Les
derniers kilomètres de lutte contre le vent sont rudes,je commence à
puiser dans les réserves et lorsque nous trouvons enfin la station
essence dotée d'une pelouse,je me fous de savoir que celle-ci est
située entre nationale et départementale, je suis nase !!!!!!
Contre toute
attente,nuit de rêve. Malgré une platitude bienvenue et un
revêtement de rêve,route chiante,trop circulante,on ne peut
décidément pas tout avoir. Oliviers,vergers,forêts d'exploitation
de pins,parcours jalonné de bourgades
importantes,Berham,Edremit.....zones
industrielles,usines,cimenteries,complexes touristiques,aqua
parcs.....un jour sans doute la nature y fut belle !!!!! Il fait
chaud très chaud.
Kucukkuyu,vague
terrain vague faisant office de camping qui n'a que le nom
d'olive,car d'oliviers il n'y a point,plage sale et quelque peu
déprimante,ce n'est pas le camping des flots bleus,mais l'envie
d'une douche et d'une lessive l'emportera et pour la somme de 10 T(3
€) on ne peut pas demander le Pérou. Endroit calme,douche
excellente,cette fin d'après-midi repos,pus que bienvenue,alors que
demande le peuple !!!!!
Babadere,le
15.06.2014
Etape:71
kms
Camping merdeux,mais
bonne nuit de sommeil,n'avons pas été gênés par nos voisins,étant
les seuls hôtes de ces lieux,rien de vraiment étonnant. Routelette
plate et sympa traversant de nombreux patelins tout en suivant la
mer,bourgades agricoles où les travaux des champs battent leur
plein,moissons,récolte des fruits et légumes. Balade bucolique
aisée qui ne durera que le temps d'un soupir jusqu'au moment où
l'heureuse platitude de ces derniers jours prend brutalement fin en
même temps que le vent forcément dans le pif ne se lève,coup de
bambou pour le moral qui n'était pas en mode bataille. Chaleur digne
des fourneaux de Lucifer,allure tortuesque,nature se
désertifiant,menant à Assos,côte nique les pattes,nous mettant à
rude épreuve. A ville antique d'Assos est perchée haut sur la
colline,les cars touristiques s'y pressent et pour la voir,nouvelle
rampe de lancement pour sauteurs à ski,nous nous contenterons d'une
lointaine et fort belle vue. Même refrain pour le port antique qui
d'un seul coup d'un seul,perd tout son intérêt,la beauté des
paysages suffisant amplement à notre bonheur.
Route en
construction,asphalte se liquéfiant collant nos roues qui déjà
peinent à avancer. Rencontre sympathique avec deux cyclistes
allemands taillant la route Sofia-Izmir pour leurs vacances.
Belles forêts de chêne
et formation rocheuses,un cale pied qui se fait la malle,avant que je
ne me retrouve avec ma roue arrière à plat,la super rustine à
appliquer sans colle n'a pas tenu,Patrick n'a plus qu'à se remettre
au boulot,il commence à avoir l'entraînement et les rustines sans colle nous y croyons toujours.
Gulpinar,bourgade agricole,Guéret en plus grand mais sans la gitane maïs,une foutue rue toute en pavé qui en remet un coup dans le nez de Yackounet mettant à mal,la réparation de fortune.
Poursuivons à travers champs
de blé et cultures,moissonneuses batteuses et travailleurs achevant
leur journée de labeur,un jeune môme tout excité nous offre des
concombres en commentant les résultats de la coupe du monde de
football dont nous n'avons pas vu,la queue d'un seul match. Il
commence à se faire tard,Babadere,charmant patelin fermier et ses
belles maisons de pierre arrive à point nommé,terrain vaguement
plat jouxtant de grands tas de blé,permission nous est donnée d'y
planter notre guitoune. Nous sommes nases et la roue arrière de mon
bucéphale est à nouveau lamentablement avachie,les rustines sans
colle,définitivement de la merdasse. La beauté et sérénité des
lieux nous permettent de rester philosophe,Patrick n'a plus qu'à
réutiliser les bonnes vieilles
méthodes,réparation,installation,repas,point de discothèque,une
seule alternative,le pieu.
Canakkale,le
16.06.2014
Etape:91
kms
Stupéfaite en ouvrant
l'oeil de voir Patrick à nouveau affairé sur la roue de mon
bucéphale,à nouveau crevé,non c'est juste qu'il avait monté le
pneu à l'envers,un peu dur pour mon bricolo de poussin !!!!!
Petit serpent de
bitume gondolé pris d'assaut par les tracteurs tirant remorques
pleines de fatimas enturbannées en partance pour le goulag,même si
ce n'est pas toujours de la tarte,je préfère encore pédaler.
De montées en
descentes,de villages en villages,nous retrouvons la nationale,son
trafic infernal et bruyant,la côte becquetée par de hideux
lotissements. Montagnes russes fatigantes,vent dans le nez,la roue de
Yackounet se barrant dans tous les sens et ne tournant vraiment pas
rond,flippant. Lorsque j'aperçois Fatih,juché sur son beau vélo,je
me dis que c'est l'homme de la situation qui doit connaître le
magasin hôpital,capable de soigner définitivement Yackounet.
Bingo,il poussera même la gentillesse jusqu'à nous y accompagner.
Artisans sympas,apparemment compétents,ils sont en possession du
fameux axe qui est à changer,rendez-vous est pris pour le lendemain.
Café jouxtant le magasin,nous en sommes l'attraction,Fatih passe un moment en notre compagnie avant de nous quitter,tout un chacun vient nous voir,s'intéressant à notre histoire suscitant immanquablement des Allah,Allah et Mashallah,parmi eux se trouve Halil,rentré il y a deux jours d'un tour de Turquie en vélo en compagnie de sa femme Yasemine,lorsque la question de notre couchage se pose,il nous invite tout naturellement chez-lui. Tandis que Yasemine fait le ménage,il nous invite au restaurant. Yasemine nous accueille à bras ouverts,pas le temps de dire ouf que déjà je suis sous la douche,inattendue,inespérée,elle n'en n'est que meilleure. Yasemine ne travaille pas,a retrouvé son foyer où elle s'ennuie un peu et Halil,le chemin de son bureau,tous deux rêvent d'un grand voyage autour du monde en vélo,pour Halil,Goa revêt des airs de paradis terrestres. Soirée passée à partager rêves,vécus,photos... en buvant force thés il est déjà tard,lorsque nous nous glissons sous la couette où morphée ne se fait pas prier pour nous rejoindre.
Café jouxtant le magasin,nous en sommes l'attraction,Fatih passe un moment en notre compagnie avant de nous quitter,tout un chacun vient nous voir,s'intéressant à notre histoire suscitant immanquablement des Allah,Allah et Mashallah,parmi eux se trouve Halil,rentré il y a deux jours d'un tour de Turquie en vélo en compagnie de sa femme Yasemine,lorsque la question de notre couchage se pose,il nous invite tout naturellement chez-lui. Tandis que Yasemine fait le ménage,il nous invite au restaurant. Yasemine nous accueille à bras ouverts,pas le temps de dire ouf que déjà je suis sous la douche,inattendue,inespérée,elle n'en n'est que meilleure. Yasemine ne travaille pas,a retrouvé son foyer où elle s'ennuie un peu et Halil,le chemin de son bureau,tous deux rêvent d'un grand voyage autour du monde en vélo,pour Halil,Goa revêt des airs de paradis terrestres. Soirée passée à partager rêves,vécus,photos... en buvant force thés il est déjà tard,lorsque nous nous glissons sous la couette où morphée ne se fait pas prier pour nous rejoindre.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire