Turquie
Ugurlu,le
26.05.2014
Etape:84
kms
C'est
le coeur vraiment lourd que je quitte Kas,le Mocamp,Hasan son beau
sourire et son coeur immense,posté au bord de la route,il nous
regarde partir,petit homme souriant se transformant en petit point
avant de disparaître pour sortir de ma vie,que je me sens triste.
Certes,la route et ses excès,son manque de tempérance,ses hauts,ses
bas me fatigue physiquement,mais jamais je ne m'en lasse,ni ne m'y
ennuie. Mois et années passant,il m'est de plus en plus difficile de
me séparer des êtres auxquels je m'attache tandis que le manque de
ceux que j'aime depuis toujours va grandissant. Cœur immense rempli
d'Amour et de vide,sans borne,ni frontière,je sais que jamais il
n'affichera complet,qu'il y aura encore et encore de nombreuses
rencontres et séparations,Bonheur,Tristesse,mais dans ma poitrine il
bondit de joie,parfois même d'impatience de savoir mon bucéphale
tourné dans la direction des retrouvailles.
Ondulations côtières
sinueuses,la grande bleue exhibe ses atours étincelants,abritant de
nombreux îlots rocailleux dénudés,elle a fière allure et maîtrise
l'art d'apaiser le vague à l'âme et tranquilliser l'esprit,je suis
heureuse qu'elle soit ma compagne en ce début d'étape. Ma route se
voulant plus intérieure,la quittant je ressens comme un manque et
n'aurai de cesse de scruter l'horizon pour tenter d'apercevoir,même
furtivement,ses flots bleus. Je peine à m'intéresser à mon
environnement qui,pourtant,ne manque pas de charme. Les kilomètres
s'avalent chaudement,par moments difficilement,mais nous avançons.
Je crois avoir pris un coup
de chaud sur le carafon et être victime
d'hallucinations,lorsque attablés dans une station service à siroter
tranquillement un thé,débarquent un convoi de jeeps safari,avec à
leur bord des hordes de touristes de tous poils, en maillots de
bain,armés de bouées,flotteurs....accompagnés d'un animateur qui
n'est rien moins que le pirate des Caraïbes dans une cacophonie
digne d'un poulailler. Tout ce beau monde se rue dans la boutique
souvenir,avant de faire un raid vers le buffet pour finalement se
vautrer dans la piscine tandis que les véhicules sont lavés à
grande eau,une usine bien pensée qui tourne à plein régime. Nous
en restons comme deux ronds de flan.
En reprenant la
route,une mauvaise surprise nous attend,mon bucéphale est tout aussi
crevé que moi,dur,plus qu'à sortir le matos,nouvellement
acquis,rustine à appliquer sans colle, pour mon poussin désormais
le roi de la bricole le tour est joué en 5 minutes.
Nous n'aurons pas à aller
très loin pour trouver une clairière au sein d'une pinède. Le
temps d'installer notre guitoune et manger,il fait déjà nuit,la
destination plumard est toute indiquée.
Ortaca,du
27 au 28.05.2014
Etape:74
kms
A
peine suis-je couchée que retentit une détonation,effrayée,j'imagine
déjà,un chasseur,son gros fusil,sa petite cervelle,venu pour nous
déloger,pas du tout. Entourés de champs de blé,la nuit venue afin
d'éviter,que des opportuns viennent se servir dans ce garde manger à
ciel ouvert,un système automatique pétaradant a été mis en place.
Tellement fatiguée que celui-ci n'aura comme toujours aucune
incidence sur mon sommeil,pour mon Homme(il en a marre d'être un
poussin!!!)un peu plus compliqué,comme toujours également !!!!!
Un peu trop puisé
dans les réserves la vieille,je me réveille,fatiguée,la mise en
train est chaotique,mais le moral au beau fixe et l'ambiance à la
bonne humeur.
Forêts de
pin,cigognes aménageant leurs nids,des paysages qui ne sont pas,par
moments,sans rappeler ceux du sud de la France.
Début d'étape d'une
platitude relative,nous évitons la baie de Fethiye,nous pourrions y
rencontrer le pirate des Caraïbes et ses acolytes,courage
fuyons!!!!! Le thermomètre grimpe dans le rouge(33°C)tout comme la
route qui se met à caracoler follement sinuer au sein d'un monde
minérale aride,hautes montagnes ocres auxquelles s'accrochent
quelques arbres rabougris. Bucéphale grince,mes jambes se
grippent,les montées n'en finissent pas,je suis à l'agonie ou
presque,même les encouragements de ma tendre moitié ne m'aide
guère,j'en viens même à pester de ne pouvoir emprunter ce tunnel
interdit aux vélos,c'est pour dire !!!!! Col de Göcek(340 m),une
altitude qui fait sourire,mais que l'effort fut rude pour y
parvenir,il marque le terme de mes souffrances pour cette étape qui
ne consistera plus qu'en une longue descente ou presque.
Ortaca(50'000
habitants),petite ville moderne,populaire et pas désagréable,nous y
retrouvons,Thomas(warm showers) qui nous accueille dans ses
appartements. Jeune français vivant en compagnie de son amie et de ses deux chats,depuis 5 ans en Turquie,c'est
avec grand plaisir que nous partagerons une journée en sa
compagnie,l'occasion d'échanger dans la langue de Molière nos
expériences passées et nos rêves à venir.
Dalyan,le
29.05.2014
Etape:27kms
Thomas rejoignant des potes
dans la ville de Dalyan pour une sortie vélo,nous en profitons pour
partir en sa compagnie,balade bucolique sur une petite route de
campagne que nous n'aurions pas eu l'occasion d'emprunter tout
seuls,nature sauvage le plus souvent intouchée,superbe.
Dalyan,bourgade touristique
doit sa réputation à sa situation géographique, nichée entre la
mer et le lac Koycegiz,traversée par la rivière Cayi. Perchés sur
une haute paroi rocheuse,les mystérieux tombeaux troglodytes de
Caunos,de toute beauté.
Thomas est rejoint par deux amis,poursuivons
de conserve jusqu'à la plage de Istuzu,bande de sable séparant la
mer et le bout du lac Koyzegiz bordé de lauriers sauvages,endroit
superbe respirant paix et sérénité. La plage de Istuzu,lieu de
ponte des tortues caret,une des espèce les plus en danger,en raison
de la qualité de ses écailles,une fondation hollandaise tente de
les sauver et de les préserver,une visite s'impose. Hélices de
moteur,filets de pêches,hameçons....sont le plus souvent la cause
des blessures infligées,quelques tortues gigantesques rescapées
tentant de s'y remettre de leurs blessures.
Prenons congé de
Thomas et de ses amis,petit conseil de famille,l'endroit nous plaît
tellement que nous avons envie d'y rester. Avec l'accord du gardien
plantons notre guitoune non loin de la plage. Après-midi sympa à
observer les familles turques en pic nique,repos,sieste sur nos
matelas que nous partageons avec une minette sympathique,nous sommes
sous le charme. Rêvions du beau coucher de soleil à
venir,l'après-midi touchant à sa fin,le ciel se noircit,Eole se
lève en force hérissant la mer de crêtes blanches,notre guitoune
tremble et frisonne,nous ne pouvons que prier pour qu'elle aie
conservé sa qualité de roseau. Le temps de notre repas du
soir,auquel notre minette s'invite,avec vue panoramique avant que la
pluie ne se mette à tomber.
Iskele,le
30.05.2014
Etape:84
kms
Nuit
quelque peu agitée en compagnie des cieux en furie,notre futée
petite minette a trouvé refuge,sous notre toile de tente et a dormi
sur les pieds de Patrick,qui n'avait pas très bien compris le poids
qui y pesait,pas très contente lorsque nous la réveillons. Ciel
gris et pluie sont toujours d'actualité,il ne fait pas froid et la
première côte offerte en guise de petit déjeuner se charge de nous
réchauffer,bucéphale tangue et zigzague tandis que je arc-boute sur les pédales,dur !!!!!
Embarquons à bord d'un
bateau qui nous déposera de l'autre côté de la rivière.
Routelette(le mot n'existe pas mais je le trouve joli,excusez-moi)
rurale au revêtement lépreux et cassant nous emmenant tout en
suivant les rives du lac Koyzegiz à travers une nature parfaitement
sauvage,montagnes,conifères,lauriers,grenadiers,cactus,tortues en
goguette ...ponctuée de quelques hameaux,où l'accueil se veut
toujours des plus chaleureux.
Etape sportive,les montées
ne nous laissent guère le temps de respirer. Baie de Gökova,nous y
retrouvons la grande bleue et ses beaux rivages,le dénivelé se fait
un peu plus magnanime. Akyaka,nous l'avions connue petite bourgade au
tout début de son développement touristique,la baie entourée de
hautes collines arborées reste superbe,la ville quant à elle s'est
transformée en un conglomérat compact et
irrespirable,d'hôtels,cafés,restaurants......n'ayant rien à nous
offrir en terme d'hébergement et n'avons de toute évidence aucune
envie d'y rester. Chemin faisant le camping municipale où une
vieille rombière fort peu sympathique(très rare en Turquie),nous
propose un emplacement pourri pour notre guitoune,pour la somme de 30
TL(10 €),non merci sans façon !!!!!
Poursuivons le long de
la côte superbe et sauvage,le patelin d'Iskele,petit port de
pêche,chantier naval,maisonnettes de pierre,déjà nous respirons
mieux. En bord de mer,une clairière,les restes d'un camping
abandonné,l'endroit est plutôt sale. Nous y rencontrons un vieux
monsieur,vivant à l'année dans une tente bric à broc,en compagnie
de ses 3 chiens et 4 chats,il nous offre fort sympathiquement un café
avant de nous laisser vaquer à nos occupations. Parfois il faut bien
du courage après une telle étape, pour monter notre campement.
Akbük,du
31.05 au 1.06.2014
Etape:22
kms
Nous n'avons que quelques
mètres à parcourir,pour trouver notre thé du matin,véritable
aubaine et grand moment d'éternité. Situés en bord de mer,dans un
lieu idyllique,un turc baragouinant quelques mots d'allemand, et sa
camionnette,vendant thés et autres en cas,pas frais le gardon,yeux
rouges et injectés,il semble avoir du mal à se rassembler,préparer
le thé,un travail herculéen,et lorsqu'il s'agit de trouver le sucre
et les petites cuillères,mission impossible. Notre homme,totalement
perdu, tourne en rond,parle tout seul fait de grands signes en
direction des cieux invoquant Allah. Je réussis à trouver deux
petites cuillères qui gisaient sur une table,cela semble l'apaiser
un peu. Patrick lui tend un billet de 5 TL,la monnaie semble toute
aussi introuvable que les petites cuillères et le billet est
englouti dans la poche,mais notre homme ne semblant pas vraiment en
forme,nous ne saurions réclamer,jamais payé un thé aussi cher
depuis que nous sommes en Turquie,mais le sentiment de faire une
bonne action. Lorsque nous le quittons il retourne à ses démons et
petites cuillères,nous pouvons le voir parler tout seul élevant les
bras vers le ciel mais Allah ne semble pas d'un grand secours !!!!!
Route très ondulante
épousant la côte ,paysages carte postale,criques et baies,eau
déclinant toute la palette des bleus,pinèdes,charmants petits
patelins où les villageois vendent le fruit de leur récolte en bord
de route......décor magique qui me donne des ailes malgré la
difficulté. Akbük,cela représente un détour,mais le panneau nous
tente bien,envie d'aller voir ce qui s'y trouve et nous ne serons pas
déçus,une grande baie aux eaux peu profondes,transparentes et
bleues turquoise,deux épiceries,deux restaurants,barques de
pêcheurs,quelques pontons où sont amarrés quelques
voiliers,l'endroit est féerique,je n'ai pas envie d'aller plus loin.
Contrairement à ce que j'avais lu un jour en Inde,Dieu n'est pas un
architecte,mais bien un Artiste !!!!!
Le Doga restaurant,propose
quelques places de camping,non loin de la plage,accueil
sympathique,ambiance vacancière,nous l'adoptons. Baignade des plus
revigorante avant de végéter en bord de plage. Sentiment de
plénitude,grands moments d'éternité !!!!!
J'ai comme le sentiment que
la Nature complote,à chaque fois que nous décidons de nous arrêter
dans un endroit et tirons des plans sur la comète de nos envies,le
mauvais temps se met de la partie. Dimanche
pourri,venté,pluvieux,râpé pour la baignade,mais une journée
passée à contempler mon environnement sans faire grand chose reste
des plus agréable.
Becin,le
2.06.2014
Etape:68
kms
Dès les premiers
coups de pédale le ton est donné,c'est la tête dans le guidon que
nous commençons en fanfare,cette belle journée. Ici en Turquie il
n'y a vraiment que la nature qui a des airs vacanciers. La nature
identique à elle-même est superbe,récompensés par des vues d'une
beauté à couper le souffle en nous élevant,forêts de
pins,eucalyptus,lauriers sauvages,fleurs,un caméléon imprudent
sauvé par Patrick lorsqu'il traversait la chaussée,région peu
habitée.
Oren,petite bourgade
sympathique,cafés traditionnels où les hommes jouent aux
dominos,marque la fin d'une certaine nature, forêts cédant la place
à des montagnes plus arides et déboisés,oliviers,vergers,font un
retour en force,champs de blé déjà moissonnés,petits villages
perchés et nichés au creux des collines, mines de charbon à ciel
ouvert(mon coeur se serre difficile de ne pas se rappeler la tragédie
de Soma),carrière,centrale électrique,une harmonie naturelle
parfois bien mise à mal par la main de l'Homme. L'étape se veut
très dure,nous enfilons les côtes telles des perles sur un collier
et les petites descentes ne nous laissent guère de répit.
Becin,grande
bourgade moderne,circulante et bruyante,nous sommes interpelés par
Salahatin,alors que nous arrivons en ville,il nous invite à boire le
thé dans sa maison. Il baragouine quelques mots d'allemand un peu
confus,se montre prévenant mais assez agité,il nous offre thé et
coca,met la maison sans dessus dessous,nous sortant photos de
famille,ustensiles pour cuisiner,il ira même jusqu'à m'offrir une
pendule,lourde et monstrueusement décorée de panda,nous montrant la
chambre où nous allons dormir,la douche que nous allons
prendre...... mais voilà il faut d'abord qu'il obtienne l'accord de
sa femme travaillant à Bodrum,un coup de fil c'est si facile et la
réponse est YOK,adieu veaux,vaches,cochons...je fais bien attention à oublier la pendule en partant,nous atterrissons dans
le champs d'oliviers parmi les vaches et les chèvres,en bord de
national où rien n'est vraiment bien plat. Ne possédant rien je me
contente de peu,ma petite guitoune fait tout à fait l'affaire et je
retrouve la paix.
Cassés cuit dur,déjà
couché,c'est tout d'abord notre voisin de pallier qui vient nous
offrir un thé avant que notre ami Salahatin ne se pointe avec 5
litres d'eau et le menu du petit déjeuner !!!!!!
Kapikiri(Bafa
Gölü:lac),du 3 au 4.06.2014
Etape:48
kms
Entre trafic et couche des
plus inconfortable,la nuit ne fut pas terrible. Nous ne nous sentons
pas le courage d'affronter Salahatin et décidons de nous mettre en
route sans passer par la case départ.
Le yackounet de Patrick
souffre à nouveau de grand flottement au niveau de la roue
arrière,la grande ville de Milas,endroit tout indiqué pour y
trouver un réparateur. Nous trouvons l'atelier d'Evrem,petit artisan
qui prenant son boulot très au sérieux,mais ne possède pas les
pièces de rechange. Il emmène Patrick chez un autre réparateur de
vélo pendant que j'attends en compagnie de ses parents me réservant
un accueil incroyable,mon turc est basique mais suffisant pour
échanger autour d'un thé qui coulera à flot.
Evrem restera en compagnie de Patrick tandis qu'un autre homme tout aussi charmant passera quelques deux heures à remettre Yackounet sur pied,pour la modique somme de 30 TL(10 €).
Notre petite famille d'accueil refuse de nous laisser partir avant que nous n'ayons partagé leur petit déjeuner gargantuesque. Nous repartirons,tandis que la pluie se met à tomber doucettement,avec un pot plein de basilic,deux roses offertes par le papa,un collier que la maman m'a noué autour du cou,deux briquets flambant neuf et la larme à l'oeil. Rencontre faite de tant de simplicité et de générosité qu'elle me chamboule le coeur,je mettrai la journée à m'en remettre.
Evrem restera en compagnie de Patrick tandis qu'un autre homme tout aussi charmant passera quelques deux heures à remettre Yackounet sur pied,pour la modique somme de 30 TL(10 €).
Notre petite famille d'accueil refuse de nous laisser partir avant que nous n'ayons partagé leur petit déjeuner gargantuesque. Nous repartirons,tandis que la pluie se met à tomber doucettement,avec un pot plein de basilic,deux roses offertes par le papa,un collier que la maman m'a noué autour du cou,deux briquets flambant neuf et la larme à l'oeil. Rencontre faite de tant de simplicité et de générosité qu'elle me chamboule le coeur,je mettrai la journée à m'en remettre.
Enfin,je n'y
croyais plus,une étape TGV facile,route plate nous emmenant à
travers collines pelées,champs d'oliviers,
figuier,grenades,cyprès,eucalyptus,bourgades fermières.... Le lac
Bafa,était jadis un golfe de la mer Egée avant que la masse
alluviale apportée par la rivière Menderes ne le bouche
progressivement. Nappe d'eau entourée d'un cirque de montagnes
recouvertes d'oliviers sauvages et collines formées de gros rochers
aux formes étranges,d'une couleur telle que je les croirais couler
dans le bronze. Le lac,grand nappe d'eau laiteuse,n'affichant pas une
forme olympique,recouvert d'une écume bizarre et dégageant une
odeur plutôt pestilentielle,aigrettes,cormorans,nombreux vestiges
d'une époque lointaine ajoutent au caractère pittoresque des lieux.
Bordant la rive,village d'agriculteurs et pêcheurs,chaque mètre
carré de terrain cultivable est cultivé,élevage de vaches en
stalle,cadichons..... qu'en est-il de ces lieux classés réserve
naturelle. Lieux magiques où le temps semble s'être arrêté.
Kapikiri,petit
village qui a mis sa destinée entre les mains du tourisme,chaque
maison étant désormais,une pension ou un restaurant,ne manquent que
les touristes,est-ce l'avant saison ou les relents du lac????
La pension Selenes,un beau
jardin superbement arrangé,dominant le lac,un accueil sympa,une
toute petite place pour y planter notre tente (10 TL),l'endroit nous
plaît,heureux d'y déposer nos valoches,et demain c'est repos !!!!!
Jour de repos oblige,un
vent tempétueux soufflera tout au cours de la journée,notre
guitoune après avoir longuement plié finira par casser,les
réparations commencent à tenir du miracle. Même si je peste contre
cette météo qui ne fait que nous contrarier,je suis mieux à ne
rien faire qu'à pédaler dans la choucroute sur mon bucéphale
!!!!!!
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