Turquie
Anzac
Bay,fisherman hut,du 17 au 18.06.2014
Etape:23
kms
Copieux
petit déjeuner,en passant un thé dans le bureau de Halil,travail de
secrétariat,certes ennuyeux,mais quelle belle vue sur la mer et son
port. Yasemine,nous accompagne chez le marchand de vélo et patiente
en notre compagnie pendant que Yackounet est sur la table
d'opération,2 heures plus tard,l'axe est changé,il est remis sur
pied et la facture s'élève à 80 T( un peu moins de 30 €). Photos
pour immortaliser ce grand moment,les nombreux thés bus nous sont
offerts inutile d'insister pour payer. Rejoints par Halil,tous deux
tiennent à nous accompagner jusqu'au port où nous embarquons à
bord d'un ferry,destination,Egeabat et la péninsule de Gallipoli.
Pincement au coeur au moment de la séparation,déjà ne nous reste
plus que les photos et les souvenirs,pourquoi pas la perspective
d'une nouvelle rencontre. Un seul regret aurais aimé pouvoir
profiter de Canakkale,ville apparemment fort sympathique,les
circonstances ne l'ont pas permis,tant pis.
Canakkale -
Egeabat,c'est en fait la traversée du détroit des Dardanelles,j'en
tombe sur le cul,je ne le situais pas du tout dans ce coin de notre
planète,que nous effectuons en 25 minutes. Maintenant que Yackounet
est réparé,la tension est tombée,ajouté à une très courte nuit
de sommeil,nous sommes vraiment fatigués et ne rêvons que d'une
seule chose,nous poser. Egeabat,bourgade portuaire,ne possède pas de
camping,le seul existant se trouve à Kabatepe,de l'autre côté de
la péninsule. D'emblée,nous sommes conquis par la beauté et
sérénité des paysages,superbes forêts de pins,collines
verdoyantes..... La déception est grande en arrivant sur les lieux
du seul camping,fermé,le rêve de se poser,vole en éclat,les choses
se corsent,il y a bien une belle aire de pique nique,mais bien trop
chère et la douche reste en option.
Difficile à l'heure
actuelle,d'imaginer qu'en ces lieux superbes,emprunts de sérénité,en
1915 guerre et combats y ont fait rage,les nombreuses tombes de
soldats,australiens,anglais,néo zélandais,français.... témoignent
de cette époque sanglante et funeste. Sobriété et beauté de tous
ces cimetières me bouleversent,comme si souffrance et désolation y
avaient laissé une emprunte tangible et encore palpable. Juste après
la baie d'Anzac,plage du débarquement,une maisonnette perchée à
mi-colline,la cabane du pêcheur,au bord de la route,un petit café,un
homme y travaille dans son champs,y tentons notre chance. Accueil
chaleureux,pouvons planter notre tente,au pied d'un grand noyer dont
il aplanit la terre,mis à part les mouches et moustiques voraces,le
paradis devrait sans doute ressembler un peu à cela.
Passerons la journée
à sillonner en long,en large et en travers,la péninsule,revisitons
une page noire de la douloureuse Histoire de l'Humanité. Je vous
fais grâce des faits historiques,que j'aurais peine à synthétiser.
Alors que nous
sommes,au terme de cette journée,assis, sirotant un thé,la foule
s'agite poussant des cris horrifiés,une femme vient de se jeter par
la fenêtre d'un hôtel et gît face contre terre. Déjà éprouvée
émotionnellement par cette journée funèbre,je suis secouée et
resterai longuement hantée par cette vision,me questionnant encore
et encore,sur les raisons pouvant pousser un être humain à une
telle extrémité,faut-il que le désespoir soit immense !!!!!
Bolayir,le
19.06.2014
Etape:73
kms
Fatiguée,j'aurais
aimé une journée de repos,mais chaleur,mouches....rendent le lieu
inconfortable au cours de la journée. Réveil grognon,je me prends
les panards dans les ficelles de ma guitoune et m'étale de tout mon
long,cela tombe bien j'avais mal aux genoux maintenant j'ai mal aux
bras.
Départementale
longeant la côte à travers forêts,jusqu'à la ville de
Gelibolu,bourgade animée et surchauffée en ce début de période
estivale,plage plutôt moche et sale investie par des centaines de
vacanciers,pas de camping ,passons notre chemin,tandis que le ciel
noircit et se charge de nuages.
Une station
essence,y faisons la connaissance de Yusuf,tout de prévoyance et
gentillesse,endroit idéal pour établir notre campement,alors que le
ciel se veut de plus en plus menaçant.
Le temps
de manger tranquillement et de piquer un premier roupillon avant que
les cieux ne se déchaînent,formidables et monstrueuses bourrasques
de vent,Patrick tient notre guitoune malmenée par un Eole
furieux,tandis que les éclairs zèbrent le firmament et que les
coups de tonnerre n'éclatent. Morte de peur je n'en mène pas large
dans ma maison de fortune,heureusement que Patrick est là pour me
rassurer. Après plus d'une heure tout rentre dans l'ordre,la nuit
est à nous.
Uçmakdere,le 20.06.2014
Etape:76 kms
Retrouvons
le temps d'un thé,notre souriant Yusuf. Patrick,pour l'heure doit se
contenter des résultats de cette coupe du monde,dans les journaux.
Sympathique
ruban de bitume montueux à travers collines,vignobles,troupeaux de
chèvres,apercevons pour la dernière fois les côtes de la mer Egée
dans le golfe de Saros,la Grèce est à portée de main,mais ne sera
pas pour cette fois,rivières,champs de blé...... Croisons le chemin
de Yilmas sympathique et fringant cycliste turco canadien,bourgades
touristiques blindés d'estivants,plages surpeuplées,route
encombrée......courage fuyons !!!!!
Retrouvons un peu de calme
en même temps que la mer de Marmaris,bourgade se transformant en
patelins on y respire mieux bien que la chaleur y soit accablante.
En fin
d'après-midi,rencontre avec un professeur de sport turc en vélo,nous
prévient d'une grimpette imminente de 10 bornes et nous suggère de
trouver un campement pour la nuit.
Uçmakdere,un
restaurant,une boutique,quelques maisons résidentielles,un camping
et une nouvelle déception,les prix pratiqués sont exorbitants,nous
sommes désormais en haute saison,un peu dur à avaler pour moi.
Jouxtant le camping,une vague pelouse en bord de plage,bordée par
une source d'eau douce. Quelques jeunes s'affairant autour d'un
barbecue nous offriront poulet et coca cola,délicate attention.
Déception digérée,campement installé nous pouvons profiter des
lieux qui sont fort beaux et paisibles.
Yenichiflik,le
21.06.2014
Etape:60
kms
On ne nous avait pas
menti,sommes accueillis dès les premiers coups de pédale par les
lacets d'une route s'élevant graduellement mais rudement,entamons
notre purgatoire,asphalte flambant neuf et absence de circulation
rendent l'exercice acceptable. Entre deux halètements quelques beaux
points de vue,méritant à eux seuls l'effort fourni. Traversées de
charmants hameaux,l'occasion d'une pause thé salutaire,accueil
dythirambique ne dérogeant pas à la règle,il nous est offert.
Partie de rigolage en apprenant les résultats de foot,nous nous
prêtons volontiers à une petite chamaillerie pour amuser la
galerie,quelle crotte la Suisse s'est encore faite plumée par la
France.
Arrivés au
bout de nos peines,sommet atteint,descente échevelée en roue libre
à travers pinèdes avant de retrouver la mer de Marmaris. La suite
de cette étape sera un peu le musée des horreurs,retour sur la
nationale circulante traversant villes balnéaires pour
prolétaires,exhibant sa quincaillerie bon marché,ses fast food,la
laideur de ses immeubles...là encore nous fuyons,mais pas aussi vite
que nous le voudrions en raison d'un fort vent dans le nez. Les
kilomètres de nationale défilent et nous avons beau regarder,les
lieux sont peu propices au camping sauvage,après diverses tentatives
avortées,nous nous rabattons sur un terrain,aire de pique nique
camping,bordant une mer déchaînée,la plage est sale,relents
d'égout.... 15 TL après négociations,la douche est en option,il
n'y a pas d'eau.
Le vent est tellement
fort,le ciel noir que je ne sais par quel miracle nous échapperons à
l'orage.
Mimarsinam,le
22.06.2014
Etape:79
kms
Etape infernale
digne de mes pires cauchemars, paysages urbains d'une grande
laideur,nuisances sonores omniprésentes,nous en prenons autant avec
le nez qu'avec une pelle,circulation dominicale démentielle,les
chauffeurs surexcités nous klaxonnent,s'agitent,manquant totalement
de civilité ils font peu cas de nous et de nos montures. Je frise
l'hystérie,lorsque la bande d'urgence disparaît et que les
véhicules me rasent les miches,je roule la peur au ventre,cerise sur
le gâteau,la route est très vallonnée. Qu'une hâte que tout cela
s'arrête.
Mimarsinam,toute
aussi moche que toutes ses consoeurs croisées au cours de cette
journée,trouvons refuge dans une station essence où notre guitoune
est plantée parmi les détritus sur un terrain cabossé. Difficile
de trouver mieux en étant aussi proche d'Istanbul. Heureusement que
le sympathique pompiste arménien est là pour nous
dorloter,thé,glace.....
Istanbul
(Bakirkoy,le 23.06.2014
Etape:62
kms
Trafic ne
s'arrêtant ni ne se diluant jamais,baigner jour et nuit dans le
bruit de la circulation,devient épuisant et énervant. Quelque peu
traumatisée par l'expérience de la veille,stressée que je remonte
en selle pour une étape s'annonçant tout aussi désagréable. Côtes
et descentes à donner le vertige,la route n'a rien à envier aux
périphériques parisiens,les automobilistes roulent vite et
n'importe comment à grand renfort de
klaxons,échangeurs,entrées,sorties.......c'est de la démence,le
trouillomètre à zéro,je suis au bord de la crise de
nerf,heureusement que ma tendre moitié est là pour me soutenir,mais
grands moments de solitude,personne ne pouvant pédaler à ma place.
Une fois la banlieue proche
de la ville atteinte,les choses se calment,grand soupir de
soulagement je suis toujours vivante. Rencontrons une famille
macédonienne,d'une extrême gentillesse,thé,börek
apparaissent,comme par un coup de baguette magique,la maman m'offrant
tout ce qui lui tombe sous la main,crème pour les
main,briquets,statue d'anges......moment apaisant qui me met du baume
au coeur.
Istanbul,nous nous
réjouissions de ce retour,qui soudain tourne à la galère,Firat,ange
sauveur de notre premier séjour,n'est pas disponible,les diverses
demandes d'hébergement restent vaines. La saison touristique bat son
plein,les hôtels affichent complets et des prix exorbitants,la
décision de quitter la ville le lendemain est vite prise,en
attendant ne nous reste plus qu'à trouver un endroit pour nous
poser.
Bakirkoy,quartier populaire
bordant la mer de Marmaris,un parc où s'y presse une foule
incroyable de pique niqueurs,fumées des barbecues empestant
l'air,détritus jonchant le sol. Passons les heures à venir dans une
tranquillité relative,le serveur d'un café chic,ira même jusqu'à
m'offrir un thé tandis que j'attends Patrick parti faire quelques
courses. En soirée rêvassons,devant les lumières de la ville
scintillante,c'est beau une ville la nuit,longue file de porte
conteneurs et tankers attendant leur entrée au port..... Les heures
défilent tranquillement,la foule continue de hanter les lieux,le
proprio d'un petit café,vient nous voir pour un brin de
causette,nous offrant thés et cigarettes,nous donnant son aval pour
que nous nous installions sur la digue bétonnée,pas de problème
nous pouvons y dormir «tranquilles»!!!!!
Yassiröen,le
24.06.2014
Etape:55
kms
Ai dormi comme un
tronc,sachant que ma tendre moitié ne pouvant fermer
l'oeil,veillerait sur moi,quel homme !!!!!!! Les cafés ouvrent
tôt,les vieux hommes y sont déjà attablés en train de
disserter,nous y sommes accueillis avec chaleur,la conversation
s'entamant naturellement,un Arménien touché par notre histoire s'en
va de ce pas nous acheter,simit et fromage pour notre petit
déjeuner,incroyable,je suis époustouflée de constater que même
dans une aussi grande capitale,la population reste aussi
accueillante.
Tout l'or du monde ne
suffirait pas pour que je reprenne la même route,et je pourrais
faire le tour de la Turquie afin de l'éviter. Quitter la ville n'est
pas aisé,nous aurions tendance à nous perdre dans le lacis intriqué
des rues,cela nous prend du temps,mais nous pouvons compter sur la
serviabilité de la population,chiant mais point stressant.
Une fois la ville
quittée,retrouvons assez rapidement,la nature,forêts et champs de
blé,forte présence militaire,le calme,nous revivons. La première
station essence perdue au milieu de nulle part sera pour nous.
Sefaalan,le
25.06.2014
Etape:63
kms
Montagnes russes et
accordéon,chaleur de plomb,fort vent dans le nez à travers une
belle campagne agricole et cultivée,présence militaire et rares
bourgades jalonneront cette route point trop circulante.
Un très beau parc
aire de pique nique dotée d'un restaurant,pour une fois les lieux
sont d'une propreté irréprochable,l'accueil n'y est point
mercantile et la famille s'occupant de l'endroit adorable,les
moussafirs que nous sommes semblent apporter chance à ceux qui les
reçoivent,tout le monde est aux petits soins avec nous,avons
retrouvé le bonheur d'une belle étape et d'un juste repos.
Pazarli,le
26.07.2014
Etape:50
kms
Oeufs frais,thés....photos
de famille,un coeur à l'espace illimité,souvenirs qui j'en suis
sûre me tiendront chauds,lorsque le manque de la route se fera trop
lancinant.
Gênés par le vent,chaleur
ayant rendu la route liquide,les pneus y collent et adhérant,nous
avançons lentement suant à grosses gouttes accompagnés de belles
forêts et rares bourgades. Le vent l'emportera.....Parc,jonché de
détritus,un restaurant détruit et abandonné,les pique niqueurs y
sont attablés,malgré tout l'envie de s'y poser se fait impérative.
Erhan,Nevje sont en train de festoyer en compagnie de bière et vin
rouge,ils nous invitent à partager le reste de leurs repas,de fil en
aiguille Erhan,nous propose de passer la nuit chez-lui,déjà dans
nos têtes se profilent les images paradisiaques,d'un lit,d'une
douche......Forte de nos dernières expériences,je réfrène mon
excitation,et oui Erhan doit encore appeler son épouse,et il a beau
crier au bout de la cornette,la réponse sera et restera,YOK !!!!
C'est le monde à l'envers,c'est à nous de le consoler de ne pouvoir
nous héberger. Pas vraiment déçue,c'est notre histoire à nous de
l'assumer.
Avons
mangé et sommes prêts à nous coucher,lorsque Erhan et Nevje refont
leur apparition,les bras chargés de victuailles et d'une grande
bouteille de Raki. On ne change pas une équipe qui gagne,notre
manque d'enthousiasme cède rapidement la place à un après tout
pourquoi pas,envolée la fatigue lorsque nous nous retrouvons devant
un repas gargantuesque,un verre de Raki à la main. De verres en
verres,la nuit avance,la bouteille de raki se vide et c'est presque
en rampant que nous quittons nos amis,fortement imbibés,ils avaient
un peu d'avance sur nous,pour regagner notre tente,demain il fera
jour !!!!!!!
Inece,le
27.06.2014
Etape:64
kms
Neurones
en vrac,tête dans le cul,un Poussin e en prise avec la nausée,pas
fraîche du tout la petite troupe qui se jure qu'on ne l'y reprendra
plus. Plusieurs tentatives infructueuses seront nécessaires avant
que nous puissions véritablement nous lever. Tandis que nous
rangeons péniblement notre barda,le couple,Neyran et Selo vivant
dans la maison voisine,débarque avec 10 l d'eau,thermos d'eau chaude
et café,quelle aubaine,ils sont envoyés par les dieux !!!!! Ils ne
tardent pas à nous proposer douche et petit déjeuner,couple
adorable et touchant avec qui nous passons un extraordinaire
moment,ils nous garderaient bien,mais avons reçu une réponse warm
showers positive dans la ville d'Edirne,nous sommes attendus.
Sentiment de quitter des amis de longue date,Selo offrira un beau
couteau à Patrick,leçon de vie et d'humilité encore et toujours
!!!!!!
Grâce aux
bons soins de Neyran et Selo,notre étape,dont je ne garde que peu de
souvenirs, sera moins pénible. En consultant nos e-mails,avons la
désagréable surprise d'apprendre que notre contact warm showers
s'est désisté,les boules,cela nous en met un coup au moral,il y a
bien Ahmet,mais il ne sera disponible que dans deux jours,je sens
qu'une nouvelle galère se profile à l'horizon.
Kapikule,du
28 au 29.06.2014
Etape:71
kms
Premier jour du
ramadan,la vie locale semble s'écouler comme de coutume,restaurants
et commerces affichent portes ouvertes. Nature doucement
vallonnée,champs de blé,tournesols,cultures diverses,troupeaux de
moutons,cigognes,elle est agréable à l'oeil.
Nous mettons tous nos
espoirs dans le camping qui se présente à nous,atteindrions-nous
enfin ce repos tant réclamé et justement mérité ???? En plus
d'être onéreux,nous y sommes accueillis comme des chiens par une
mégère non apprivoisée,même gratuit,nous n'en voudrions pas.
Edirne(150'000
habitants)ville hérissée de nombreuses et somptueuses
mosquées,parcs,rues piétonnes,arbres,nous séduit dès le premier
regard,il s'en dégage une atmosphère de tranquillité paisible.
Tout émoustillé par un panneau annonçant,Londra camping hôtel,tout
espoir n'est pas perdu,nous le suivons sans grande hésitation,ce
dernier nous emmènera jusqu'à Kapikule,frontière bulgare où nous
devons à nouveau faire face à une déception,ce n'est qu'un
vulgaire hôtel,de place de camping il n'y a point.
Activité
frontalière intense,les camions de transport internationaux s'y
bousculent au milieu des voitures d'estivants revenant au pays le
temps des vacances. Une plaque d'immatriculation fribourgeoise,attire
notre attention,envie de tailler une bavette en compagnie d'un de mes
concitoyen,deux fils turcs ramènent au pays leur papa,qui a décidé
de s'y réinstaller définitivement après avoir vécu 33 ans à
Fribourg. Rencontre extrêmement touchante à parler de lieux
familiers que nous connaissons tous,l'Europe se rapproche.
Station essence pour cette
future nuit,fatiguée,irritée,les nerfs à fleur de peau,j'ai en ce
jour un peu de peine à accepter mon sort,j'en ai marre et rêve de
plus de confort,ma moitié qui n'a plus rien de tendre ne partage pas
forcément mes vues,soupe à la grimace et hôtel des culs tournés
pour terminer cette journée.
Nous avons
rendez-vous demain avec Ahmet,une journée où ne me reste plus que
l'errance,la liberté s'est fait la malle. Une nouvelle station
essence en attendant le lit de demain.
Edirne,du
30.06 au 3.07.2014
Nous
pouvons enfin profiter de cette belle ville d'Edirne grâce à notre
accueillant et incroyable,Ahmet,étudiant en médecine,qui entre
examens,ramadan nous accueille dans son minuscule appartement.
Entre
repos,visite guidée de la ville,match de foot,conversations....le
temps passe vite bien trop vite et déjà il est temps de refaire nos
bagages pour repartir vers de nouveaux horizons,quitter la Turquie et
retrouver l'Europe.......
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