Népal-Inde
Butwal,le
14.01.2014
Dernière fois,deux petits
mots si simples donnant un sens et une saveur si différente à des
actes quotidiens partagés si souvent,ils ont un côté si
définitif que chacun mesurent encore plus la valeur de tous ces
instants,leur donnant un sentiment d'urgence,une fois passés il sera
trop tard !!!!!! Dernière soirée,dal baht,conversation,un ange
passe,les silences en disent plus longs que les mots,malgré la
tristesse qui déjà commence à tous nous gagner,nous nous
raccrochons encore à l'idée qu'il y aura encore demain matin et le
dernier petit déjeuner.
Petit déjeuner
consommé,il n'y a plus rien à quoi se raccrocher,l'heure de la
séparation a sonné,définitivement,elle sera déchirante,Purna et
Sita pleurent à chaudes larmes,Prakash se cache et Kali consternée
par la scène fait de son mieux pour amuser la galerie.
Chamboulée,je m'enfuis avant de me noyer dans mes larmes,encore un
coin du monde où je laisse un bout de mon coeur chaviré,plus le
temps passe et plus il m'est dur d'en recoller les morceaux,instants
d'émotion tellement intense que le manque des miens,ceux que j'ai
laissés du côté de l'Europe,se fait encore plus cruellement
sentir. Il ne me reste plus qu'à compter sur notre allié,le
temps,qui sait panser les plaies et atténuer la peine.
Bucéphales et
bagages chargés sur le toit du bus,nous n'avons plus qu'à nous
laisser porter par le cahincaha ronronnant de notre engin
motorisé,laissant le temps à mon âme de ruminer toute sa
tristesse. Magnifique route virevoltante déjà effectuée en vélo,il
est rigolo,les fesses posées dans un bus de se souvenir de tous ces
bonheur et difficulté. Beaucoup plus facile,mais l'étape n'a pas le
même goût,je me sens étrangère à toute cette belle nature qui
m'entoure.
Butwal
déjà,même pas fatiguée. Avons quitté Pokhara sous un magnifique
soleil,ici le temps est gris et tristounet en harmonie avec l'état
de mon âme. Nous retrouvons le chemin de notre douillet petit hôtel
sans difficulté aucune et y reprenons nos quartiers comme si nous ne
l'avions jamais quitté,bien consciente que là aussi c'est ma
dernière nuit au Népal.
Népal
Népal
petit pays qui n'a même plus droit à son titre de royaume, perdu au
cours de son histoire politique mouvementée, après 4 mois
et demis passés sur tes terres l'heure des aux revoir a lui aussi
sonné. Je ne dis pas adieux,car tu as si bien conquis mon coeur que
toujours vers toi je reviendrai. Te parcourir en vélo ne fut pas
toujours aisé,tes routes pourries et montueuses,ton trafic et ta
pollution infernale mais tu m'as régalée de la douceur de ta
population qui même très pauvre,garde fierté,sourire et de grands
yeux noirs brillants,de ta magnifique nature,forêts,hautes montagnes
majestueusement enneigées.......tu es bien plus encore,tu fais
partie de ces endroits qui ne se décrivent pas avec des mots mais se
vivent avec le coeur,la seule grande question en te quittant est de
savoir quand est-ce que je te reverrai !!!!!!
Inde
Utar
Pradesh
Ramchaura,le
15.01.2014
Etape:93
kms
Sommeil difficile à
trouver,réveil des plus matinal,nuit des plus courte,je ressens
cependant une certaine exaltation à me remettre en selle et
reprendre la route. Ayant perdu de l'altitude,les températures sont
plus clémentes tandis qu'un dense brouillard a pris possession de
tout ce qui l'entoure.
La route jusqu'à la
frontière indienne nous est déjà connue,longues lignes droites et
platitude sans surprise à travers la plaine du Teraï étincelante
du vert et du jaune de ses champs d'orge et de colza.
Un câble de frein de mon
bucéphale a eu la bonne idée de rendre l'âme au départ de
Pokhara,Bhairawa,retournons dans la boutique de cycle qui nous avait
bien dépanné lors de notre précédent passage et le tour est joué.
Sunauli,frontière
népalo-indienne,une foule importante s'y presse,mais les formalités
sont d'une rapidité et d'une simplicité enfantines. Bienvenus en
Inde,vaste «continent»peuplé de 1 milliard 210 millions
d'habitants,nous ouvre les bras,reculons nos montres,que nous ne
possédons toujours pas, de 15 minutes. Sa capitale:New Delhi Sa
monnaie:la roupie indienne.
Frontière Népal Inde Sonauli |
La bonne surprise de ce
jour,route plate en relativement bon état et surtout peu
circulante,la petite reine y tient la place d'honneur, à travers un
Teraï désormais indien, affichant des paysages similaires,vastitude
mise à part, à ceux du Népal,je ne suis guère dépaysée. Étrange
d'être à nouveau en selle après de si longues vacances,malgré le
farniente de ces dernières semaines,les kilomètres défilent
allègrement. Région peu habitée,briqueteries,champs et
cultures,orge,colza,cannes à sucre occupent la majorité de
l'espace,seuls quelques petits villages fermiers émaillent notre
parcours. Après 50 kilomètres,se présente la première
agglomération d'importance,jour de marché,il y règne un chaos
indescriptible,foule compacte tentant de se frayer un chemin entre
véhicules en tous genres,moto,rickshaw,chars à
boeufs,vélos,,bus,camions......véritable jungle urbaine d'où il
n'est pas facile de s'extirper.
70 kilomètres
dans les pattes,nous pensons raisonnablement mettre un terme à cette
étape et la grandeur de la ville nous laisse espérer à l'existence
d’hébergements,que nenni pas le moindre lieu où loger,obligés de
poursuivre notre route sous un soleil déclinant. Chemin faisant
effectuons de multiples demandes qui toutes nous renvoient à chaque
fois 2 kilomètres plus loin. Les 2 kilomètres s'additionnent
impitoyablement sans que nous ne voyions rien venir,la fatigue se
fait sentir,mal aux pattes et aux popotins,nous nous accrochons même
si la situation commence à devenir préoccupante avec la nuit qui
s'installe. Un petit restaurant de bord de route sera notre sauveur
du jour,une pièce servant de bureau deviendra notre chambre pour
cette première nuit indienne,la douche est bien évidemment en
option,mais tellement heureux d'être sortis de ce mauvais pas,que
cela n'a guère d'importance. En Inde qu'on se le dise,rien n'est
jamais gratuit et les Indiens ont la fâcheuse tendance à imaginer
qu'en Europe l'argent pousse sur les arbres,il nous en coûtera donc
300 roupies(4,5€)sans possibilité de
négociation
pour cet hébergement de fortune,l'enfoiré,qui n'est point gêné
aux entournures,ira même jusqu'à nous demander un cadeau,ben
voyons,bienvenus en Inde !!!!!!!
Gorakhpur,le
16.01.2014
Etape:33
kms
Rompus de
fatigue,nous n'avons guère tardé à rejoindre les bras de Morphée
pour une nuit de sommeil étonnament bonne. Au réveil, brouillard
tellement dense que nous ne voyons pas à 1 mètre,humidité
tellement importante que nous ne tardons pas à être dégoulinants.
Les animaux ont revêtu leur tenue d'hiver,t-shirt pour les
chèvres,couvertures pour les buffles.
Route toujours aussi
plate,trafic s'intensifiant au fur et à mesure des
kilomètres,villages se transformant en ville de plus en plus
importante. Le passage du train donne lieu aux passages à niveau à
des embouteillages impressionnant,foule compacte,cacophonie de
klaxons,la discipline n'est pas à l'ordre du jour,et il faut
apprendre à forcer le passage sous peine de rester plantés sur
place en attendant l'arrivée du prochain train.
Gorakhpur(623'000
habitants),est atteinte sans difficulté,ville carrefour,véritable
fourmillière humaine,la vie semble y tourner autour de sa gare
ferroviaire,en face de celle-ci pléthore d'hébergements,il n'est
point trop dur pour Patrick de nous dénicher un endroit correct pour
un repos bien mérité,où la douche est en tête de liste du
programme d'animation de ce jour. Nous voilà à nouveau plongés
dans les tripes de l'Inde,qui étale sa joyeuse animation colorée,sa
cacophonie indescriptible,ses poubelles,sa crasse,le regard insistant
et inquisiteur de sa population,ses odeurs bonnes et mauvaises..... y
reprendre nos marques ne s'avèrent si difficile.
Gare de Gorakhpur |
Barhalganj,le
17.01.2014
Etape:67
kms
L'Inde,pays qui jamais
ne s'endort,le bruit est aussi important à l'extérieur qu'à
l'intérieur. Respect du voisin et de son intimité,deux notions
complètement étrangères à ce pays,une bande de jeunes occupant
les chambres voisines,mèneront la sarabande durant une grande partie
de la nuit,les hurlantes de mon poussin,n'y changeront rien et la
nuit sera pourrie,bienvenue en Inde!!!!!!
Malgré la
fatigue,aucune envie de nous attarder en ces lieux où nous ne
ferions qu'additionner une nouvelle nuit de mauvais sommeil. L'humeur
saisonnière est au brouillard et à la grisaille,aucune
surprise,lorsque ce dernier nous accueille de sa densité
opaque,paresseux il ne se lève qu'en milieu de journée,inutile
d'attendre son bon vouloir.
Patrick a juste le
temps de s'extasier sur la route en si bonnes conditions avant que
celle-ci ne se dégrade considérablement,bande d'asphalte lépreuse
sur laquelle,nous serons secoués comme de vrais pruniers tout au
long de l'étape,jonglant entre trous,pavés,bosses,une étape digne
du Paris Roubaix,réduisant en miette,popotin et bras,une chance
cependant celle-ci est plate et le trafic point trop dense. Une
attention de tous les instants de rigueur,la civilité routière ne
faisant pas non plus partie des qualités indiennes,Patrick
s’attrapera à deux reprises avec des chauffards irrévérencieux,la
situation n'a pour l'heure rien de flippant.
Vaste plaine
agricole,aux formes estompées par le brouillard,à perte de vue
champs de colza,orge,cannes à sucre.... nombreuses briqueteries où
femmes et enfants y cassent le charbon alimentant le foyer. Précarité
des conditions de vie,où les plus pauvres ne semblent même pas
avoir de quoi partager le rien qu'ils possèdent,abris de fortune
pour certains tandis que d'autres n'ont même pas cette chance, alors
que les températures nocturnes sont des plus basses et l'humidité
importante. Un baba en compagnie de sa vache sacrée marchant à
destination de Varanasi,manifestation religieuse,le dieu singe
Hanuman est baladé dans un palanquin suivi d'une foule de fervents
accompagné d' un éléphant lui aussi sacré accordant sa
bénédiction moyennant finance,scènes surprenantes et incongrues
qui font tout le charme d'une Inde qui ne semble jamais vouloir
changer.
Le
moindre arrêt de notre part suscite un attroupement digne de stars
de cinéma,pas difficile d'imaginer comment les animaux doivent se
sentir au zoo,horde d'indiens nous entourant,sans nous parler
dissertant sur nos équipages nous fixant de leurs regard noir et
éberlué.
Barhalganj,ville
de moyenne importance,nous sommes cassés cuit dur et n'avons qu'une
envie,celle de nous poser. A notre grand étonnement force nous est
de constater que les logements ne courent définitivement pas les
rues,Patrick devra y mettre toute son énergie restante et nous
dénichera,l'hôtel Sahi Palace,qui n'en porte que le nom,chambre
correcte,flambant neuve mais déjà vieille.
Tellement
poussiéreux que même glaciale la douche s'avère primordiale,elle
demande un énorme courage et à voir la couleur de l'eau,je me
demande si je serai réellement plus propre après celle-ci!!!!!!
Une bonne nouvelle
maintenant que nous voilà en Inde,le plat national n'est plus le
dahl bat mais le thali,mais qu'est donc je vous le donne en mille,et
bien du riz,des légumes et une soupe de lentilles et oui il n'y a
guère que le nom et les épices qui varient. Beaucoup de similarités
culinaires entre l'Inde et le Népal,les snacks y sont plus variés
et nombreux,mais on y retrouve samosas et pakora,les
chapatis(galettes de farine cuite dans un tandori,four de terre)ce
qui pour nous se rapproche le plus du pain font partie de la diète
quotidienne. Desserts et sucreries abondent,et ce soir nous nous
régalons d'un délicieux Halwa(purée de carotte sucrée additionnée
de raisins,noix de cajou,épice)succulent. L'estomac bien lesté,il
n'est point dur de sombrer dans un juste sommeil.
Balcon du Sahi Palace |
Mau,le
18.01.2014
Etape:49
kms
Le brouillard habituel a
cédé sa place à la pluie,je ne saute pas de joie,mais à part
composer avec,nous n'avons guère le choix. Au menu du jour,boue
compacte,gluante,glissante,trous,ornières,bosses,flaques
d'eau....dommage que nous n'ayons songé à emmener des palmes. La
route dans l'ensemble en meilleure état que celle de la veille reste
toujours aussi plate et le trafic encore moins dense,voilà qui
facilite grandement les choses.
Malgré mon habitude de
l'Inde je suis toujours aussi sidérée de constater dans quelles
conditions vit une grande partie de la population,au bord de la
nationale,abris de fortune composés de pauvres bouts de
plastic,paille en guise de couche,entourés de tonnes de détritus,
c'est là que vivent rickshauwallah et leurs famille. Des scènes de
la sorte se répètent à l'infini,profondément touchée,j'en ai les
tripes qui se nouent et l'esprit qui turbine. Plus aucune envie de se
plaindre de quoi que ce soit,point étonnant que les indiens ne soit
pas agités par d'intenses sentiments de compassion,l'Inde vaste
jungle où tout un chacun survit au prix d'une lutte acharnée et
quotidienne,seuls les plus forts survivent. Je me marre
doucettement,en pensant qu'à l'heure actuelle on en parle comme d'un
pays émergeant,ce qui pour moi veut dire que les riches vont devenir
encore plus riches et les pauvres de plus en plus pauvres !!!!
Grande plaine agricole
toujours en toile de fond,flamboyants,teks,cocotiers,manguiers et
quelques bananiers. La région est plus densément peuplée
enchaînant les petites bourgades en ébullition vivant au rythme de
leurs marchés. Noyées sous la flotte,les villes sont moins agitées
que de coutume,peut-être,ne sont-ce pas les intempéries qui en sont
la cause,les samedi et dimanche,sont jours de congé hebdomadaire.
Chemin
faisant,plat de légumes et chapatis,thés revigorants,effet ne
durant qu'un bref instant. Déluge s'intensifiant,Eole s'en mêle,dans
le nez au mieux de travers tandis que les éclairs déchirent le
ciel,place à un bel orage,en atteignant la ville de Mau. Là encore
y trouver un hébergement n'est pas des plus simple,tours et
détours,fourvoyés nous nous payons une visite gratuite et non
guidée des dépotoirs de la ville,route défoncée nous nageons dans
les détritus en compagnie de nos bucéphales submergés de l'eau
montant en deçà de la chaîne,petit instant de frayeur les miches
serrées sur la selle. Au bout de ce chemin de croix,chambre et lit
douillet en guise de récompense.
Le
thali du soir est avalé face à un petit temple où les dévots se
déchaînant dans des chants lancinants hautement cacophoniques,la
ferveur ne gagne pas ma tendre moitié par contre effet somnifère
garanti.
Paharpur,le
19.01.2014
Etape:65
kms
Il ne pleut plus mais vision
cauchemardesque offerte par rues et routes inondées. Des paysages
similaires à ceux des jours précédents,monotonie de cette toujours
aussi vaste plaine plantée de colza et autres légumineux,jalonnée
de fermes et leurs troupeaux de buffles,chèvres.
Route défoncée et
cassante,le passage de chaque bourgade est marqué par des pavés
inégaux sur lesquels nous jouons à saute mouton. Gazhipur,la plus
grande agglomération se trouvant sur notre parcours en ce jour,elle
regorge de guest house et hôtels,quelle aubaine,mais voilà,dans les
moins chères ne sommes pas dotés du bon pédigrée,y règne une
certaine ségrégation raciale et les étrangers n'y sont pas les
bienvenus, sommes renvoyés sur les grands hôtels pour richetauds et
là c'est notre porte monnaie qui fait la gueule. Nous passons notre
chemin non sans nous embourber dans le cloaque des rues citadines.
Poursuivons
notre chemin,bourgades de plus ou moins grande importance se
succédant,aucun hébergement en vue,la fatigue commence à se faire
sentir,popotins et bras sont douloureux. En bord de route un petit
Dhaba(gargote)se propose de nous accueillir pour la nuit. En guise de
chambre,une litière de paille délimitée par des tables,sur
laquelle,contre finance(il y a du progrès nous donnons ce que bon
nous semble) nous installons notre campement. J'aurais pu rêver
mieux,mais c'est mieux que rien,au moins sommes-nous à l'abri de
l'humidité et nos hôtes indiens sont sympathiques sans être trop
envahissants.
Ouvert 24h/24,les lumières
ne s'éteignent jamais dans notre dhaba du bord de route et une
animation quasiment constante y règne,malgré tout la nuit de
sommeil fut correcte,étonnant !!!!
Varanasi,le
20.01.2014
Etape:58
kms
Debout dès potron
minet,pluie et brouillard sont absents en ce petit matin. Rencontre
des plus sympathique avec un chauffeur de camion sikh qui nous
offrira un thé.
Paysages sans
surprise,route inégale dans sa qualité,trafic beaucoup plus
important,camions,motos,bus,tuk tuk,nombre hallucinant de vélo...
pétaradant,klaxonnant,musique à fond les manettes pour certains,la
pollution est malgré tout beaucoup moins importante qu'au Népal,une
partie des véhicules roulant au gaz.
En approchant de
Varanasi,le chaos devient hallucinant,enchevêtrement de véhicules
piétons,vaches,chiens.... lors d'un passage difficile,débandade
généralisée,chacun tentant de trouver la meilleure voie
possible,véhicules en tous sens animaux gambadant dans le
mitard..... Il y a 4 ans j'aurais frôlé la crise cardiaque en
imaginant une telle scène,étonnament à l'heure actuelle,ce chaos
ne m'affole plus,règle et ordre abolis il me semble même plus
facile d'y trouver ma place,de la pure démerde!!!!!
Atteindre le centre de
Varanasi n'est pas une mince affaire,la foule y est tellement
compacte,que nous avançons au rythme du surplace,l'occasion de
s'octroyer une petite pause lassi(yoghurt liquide parfumé de
différents arômes)dont nos mémoires avaient gardé un si beau
souvenir.
Varanasi,nous y avons
vécu tant de moments mémorables,en y accostant,l'émotion est
grande,la ville n'a pas changé et y être parvenu à la force de nos
mollets y ajoute une dimension supplémentaire. Les hébergements y
sont légion,j'aurais aimé demeuré au même endroit que lors de nos
précédents séjours,loi du marché oblige,les prix y ont trop
augmenté. Patrick après de longues recherches nous dénichera une
chambre sympa au family guest house,grande,propre et tranquille.
L'heure est à un peu de
repos,lessive avant que nous ne partions nous immerger dans les
splendeurs de cette ville au charme toujours aussi opérant,qui sera
l'objet du prochain chapitre !!!!!
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