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Le vrai domicile de l'homme n'est pas une maison mais la route,et la vie elle-même est un voyage à faire à pied. Bruce Chatwin

jeudi 20 janvier 2011

Egypte Sur la route de Luxor du 15 au 18.01.2011







Sur la route de Luxor du 15 au 18.01.2011
1ère étape:107kms


Avec El Kharga se termine la route des oasis,plusieurs centaines de kilomètres nous attendent pour rejoindre à travers le désert toujours la ville de Luxor,nous ne savons pas du tout combien de jours cela va nous prendre nous avons donc fait les courses en conséquence,histoire de ne pas mourir de faim en cours de route,pour ce qui est de l'eau nous savons que sur notre chemin nous allons trouver plusieurs check point,nous n'en prenons donc que le minimum ce qui nous permet d'être un peu moins chargés.Dès le départ du vent,une route pentue le parfait cocktail pour arriver au terme de cette première étape complètement nases.Nous prenons tout d'abord plein sud,une route des plus circulante,je n'y étais plus vraiment habituée à travers des paysages désertiques parsemés de belles petites oasis,troupeaux de vache,oiseaux,champs de luzerne et jardins potager,entourés de superbes dunes de sable doré.La route n'est pas de tout repos et mes gambettes sont mises à l'épreuve dès potron minet.le bruit de la route et des klaxons,les chauffeurs s'y adonnent à coeur joie lorsqu'ils nous dépassent(l'intention est certes louable) me dérangent et je n'ai qu'une envie retrouver la solitude silencieuse du désert.En ce jour il semblerait que de petits malins aient joué avec les noms de la carte en les mélangeant,rien ne semble se trouver au bon endroit,même moi qui ne suis pas du tout douée en géographie je m'en rends compte,c'est pour dire, 12kms avant d'arriver à Paris,nous tournons au check point de Bagdad,plein d'eau et thé avant d'amorcer notre traversée du désert au sens propre et figuré,à peine avons-nous tourné plein est que nous nous prenons Eole en pleine face et il souffle d'importancehistoire de se rappeler à notre bon souvenir, comme si il se vengeait de nous avoir laissé tranquilles hier.Dans un premier temps les paysages sont plats et lunaires avant de reprendre forme,la nature revêt ses plus beaux attours sous la forme de dunes,de petites collines aux formes étranges parsemées de caillous sous mes yeux ébahis c'est de toute beaut.A part la route et ses panneaux aucun signe de présence humaine,la nature à l'état pure vierge et sauvage comme je l'aime,je
me sens comme une puce sur le dos de l'humanité,petite chose complètement insignifiante au milieu de cette vaste infinité.Les kilomètres commencent à se faire sentir, et il est clair que pour la nuit à venir nous ne trouverons rien de concrèt pour nous abriter,aucune cabane abandonnée pas plus que de présence humaine aux alentours,sur la route plus aucun trafic.Il ne nous reste plus qu'à chercher dans ce que mère nature a à nous proproser et en ce jour elle sait se montrer généreuse à notre encontre,au milieu d'une étendue de dunes,nous trouverons une petite dépression qui nous protège du vent et dans laquelle nous pouvons nous y construire notre petit nid pour la nuit.Ivre de vent,de soleil et de bonheur je me pose en compagnie de Patrick un de ces moments d'éternité où j'ai le sentiment d'être la personne la plus chanceuse et heureuse du monde.Nous nous confectionnons notre lit sous les étoiles et s'y glisser bien au chaud n'est que pur bonheur,la lune pleine aux ¾
nous offre une telle luminosité que je pourrais presque lire sans avoir besoin d'autre éclairage.Le silence de la nuit est impressionnant et avant de fermer l'oeil je me dis que ma couche improvisée sous cette hallucinante voûte céleste vaut bien tous les palaces du monde!!!!













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